• Une belle rencontre, défi 155 :

     

    Lénaïg à la barre qui attend une belle rencontre

    Pour une belle rencontre

    wink2

    ce fut une belle rencontre

    aww

    Je me permets de ne pas vous la souhaiter

    arf

     

    Frissons :

    Rencontre brutale avec l’animal, j’en frémis quand je n’en souris pas…
    Voici les faits :


    J’étais avec une amie en train de nettoyer un local que nous utilisions pour une association. Toutes les deux jeunes femmes, nous avions juste trente ans, pleines d’énergie, nous y mettions tout notre cœur et je peux vous assurer qu’à nous deux l’ardeur au travail ne faisait pas défaut…
    Dans le local, un placard plein de bazar à trier et surtout à jeter. Nous nous y mettons sans hésiter, en fredonnant et en riant. Soudain je tire, du bas du placard, une vielle toile de jute en boule, quand un gros rat, rat de ville, rat d’égout, me saute dessus. J’ai fait un bon en arrière en hurlant, je ne crois pas qu’il y ait de mots plus fort pour décrire mon cri de peur. La gardienne de l’immeuble, qui n’était pas loin, s’est précipitée pour voir ce qui se passait. J’étais tremblante dehors pendant que mon amie courait, après le dit rat, armée d’un balai, elle ne semblait pas du tout impressionnée alors que l’animal, lui, ne savait plus où se cacher. Je frissonne encore de la suite de cette histoire.
    Le rat finit par se faufiler derrière un panneau de bois. Il était pris en sandwich entre le panneau et le mur et sans barguigner, l’amie et la gardienne, arc-boutées sur la planche en bois, l’ont bel et bien écrabouillé pendant que la pauvre bête poussait des cris comme un cochon que l’on égorge…
    Nous avons trouvé le trou par lequel cette vilaine grosse bête, il était vraiment gros, avait pénétré dans le local. J’ai houspillé mon mari jusqu’à ce qu’il puisse venir le boucher. Pendant longtemps, j’ai eu des appréhensions à ouvrir ce placard, et c’est encore avec dégoût que je vous en fais part.

    ABC

    P.S. Cette histoire est entièrement véridique, je l’avais rangée tout au fond de ma mémoire, mais cherchant par quel biais répondre à la consigne, pour la seconde fois, elle est brutalement revenue à la surface. frown

     


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  • Au clair de la lune :

     

    Jeudi poésie avec Lénaïg

    Pour rencontrer l'autre

    (encore une reprise)

     

    Ouvrir la porte
    Comme on ouvre les mains
    Ouvrir les fenêtres
    Comme on ouvre les yeux
    Ouvrir la maison
    Comme on ouvre son cœur

    Écouter pour entendre
    Regarder pour voir
    Savoir sans ignorer
    Réfléchir pour comprendre
    S’unir pour agir

    Rester au clair, au clair de la lune
    Franchir monts, collines et dunes

    Le monde est petit
    L’espoir est immense

    ABC


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  • Le temps, jeudi poésie :

     

    Jeanne Fadosi, toujours à la barre

    pour un jeudi poésie

    où il est question du temps

     

    Reprise d'un texte qui me parle à cœur

    déjà publié pour les croqueurs de mots

     

    Le temps, jeudi poésie :

     

    Il me parle du temps
    Il me parle des saisons
    Il me dit que la neige ressemble à la barbe du Père Noël qui tombe en flocons

    Je lui dis que oui
    Je lui dis que non
    Je lui dis qu’il a sûrement raison

    Il me parle du temps
    Il me parle des saisons
    Il me dit que le vent ressemble à une plume d’oiseaux qui transporte des chansons

    Je lui dis que oui
    Je lui dis que non
    Je lui dis qu’il a sûrement raison

    Il me parle du temps
    Il me parle des saisons
    Il me dit que l’herbe ressemble aux algues de la mer qui dansent à l’horizon

    Je lui dis que oui
    Je lui dis que non
    Je lui dis qu’il a sûrement raison

    Il me parle du temps
    Il me parle des saisons
    Il me dit que la pluie ressemble aux larmes des étoiles que la lune gronde sans raison

    Je lui dis que oui
    Je lui dis que non
    Je luis dis, que lui, a sûrement raison

    Il me parle du temps
    Il me parle des saisons
    Il me dit que l’arbre ressemble à un dragon qui change de couleurs avec les saisons

    Je lui dis ni oui, ni non
    Je…

    Il me prend la main, me conduit jusqu’à la fenêtre
    Il me dit « regarde, il neige, c’est Noël ! »

    Je lui dis
    Qu’il est encore petit
    Que j’aime être sa mamie
    Que je le remercie
    Pour son regard sur la vie

    Il se tait et il sourit…

     

    Le temps, jeudi poésie :



    ABC

     

     


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  •  

    Tous les articles de ce début de semaine sont des articles pré-enregistrés, je ne les efface pas

    l'humour n'est pour autant plus de mise,

    le cœur n'y est pas

     

    Midi à quatorze heures, défi 154 :

     

    Jeanne Fadosi à la barre

    et quelle barre

    qui cherche midi à quatorze heures

    pour tenir le cap

    où va-t-on ????

    wink2

     

    Fausse modestie :

     

    Midi à quatorze heures, défi 154 :

     

    Fier de lui-même,

    À l'aube de sa gloire,

    Usant de son charme,

    Sans scrupules,

    Sous un sourire ingénument naïf,

    Et un regard enjôleur,

    Masquant son sinistre mépris des autres,

    Odilon, maître chanteur

    Dissimulait de son mieux sa condescendance,

    Estimant naturel qu'il fusse couronné

    Sage, parmi les sages,

    Toutes catégories confondues,

    Illustres s'il en fut,

    En dépit de sa fausse modestie.

     

    ABC

     

    Illustration :

    réalisée par Caroline Regnault, artiste textile et écrivain

    www.toiles-et-poemes.com

     


    17 commentaires
  • Crapaud :

    à la barre Martine85

     

    Crapaud :

     

    À la foire à la grenouille

    J'ai rencontré un crapaud

    Portant rainette sur son dos

    De crapaud il n'avait que le nom

    Enfant de bonimenteur

    Se prenant pour un séducteur

    En gonflant ses pectoraux

    Pour la gente batracienne

    Il n'avait rien de beau

    Ce n'était qu'un robot

     

    ABC

     


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