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Par abécé le 30 Novembre 2015 à 05:59
Lénaïg à la barre qui attend une belle rencontre
Pour une belle rencontre
ce fut une belle rencontre
Je me permets de ne pas vous la souhaiter
Frissons :
Rencontre brutale avec l’animal, j’en frémis quand je n’en souris pas…
Voici les faits :
J’étais avec une amie en train de nettoyer un local que nous utilisions pour une association. Toutes les deux jeunes femmes, nous avions juste trente ans, pleines d’énergie, nous y mettions tout notre cœur et je peux vous assurer qu’à nous deux l’ardeur au travail ne faisait pas défaut…
Dans le local, un placard plein de bazar à trier et surtout à jeter. Nous nous y mettons sans hésiter, en fredonnant et en riant. Soudain je tire, du bas du placard, une vielle toile de jute en boule, quand un gros rat, rat de ville, rat d’égout, me saute dessus. J’ai fait un bon en arrière en hurlant, je ne crois pas qu’il y ait de mots plus fort pour décrire mon cri de peur. La gardienne de l’immeuble, qui n’était pas loin, s’est précipitée pour voir ce qui se passait. J’étais tremblante dehors pendant que mon amie courait, après le dit rat, armée d’un balai, elle ne semblait pas du tout impressionnée alors que l’animal, lui, ne savait plus où se cacher. Je frissonne encore de la suite de cette histoire.
Le rat finit par se faufiler derrière un panneau de bois. Il était pris en sandwich entre le panneau et le mur et sans barguigner, l’amie et la gardienne, arc-boutées sur la planche en bois, l’ont bel et bien écrabouillé pendant que la pauvre bête poussait des cris comme un cochon que l’on égorge…
Nous avons trouvé le trou par lequel cette vilaine grosse bête, il était vraiment gros, avait pénétré dans le local. J’ai houspillé mon mari jusqu’à ce qu’il puisse venir le boucher. Pendant longtemps, j’ai eu des appréhensions à ouvrir ce placard, et c’est encore avec dégoût que je vous en fais part.
ABC
P.S. Cette histoire est entièrement véridique, je l’avais rangée tout au fond de ma mémoire, mais cherchant par quel biais répondre à la consigne, pour la seconde fois, elle est brutalement revenue à la surface.
21 commentaires -
Par abécé le 26 Novembre 2015 à 05:08
Jeudi poésie avec Lénaïg
Pour rencontrer l'autre
(encore une reprise)
Ouvrir la porte
Comme on ouvre les mains
Ouvrir les fenêtres
Comme on ouvre les yeux
Ouvrir la maison
Comme on ouvre son cœur
Écouter pour entendre
Regarder pour voir
Savoir sans ignorer
Réfléchir pour comprendre
S’unir pour agir
Rester au clair, au clair de la lune
Franchir monts, collines et dunes
Le monde est petit
L’espoir est immense
ABC
17 commentaires -
Par abécé le 19 Novembre 2015 à 05:45
Jeanne Fadosi, toujours à la barre
pour un jeudi poésie
où il est question du temps
Reprise d'un texte qui me parle à cœur
déjà publié pour les croqueurs de mots
Il me parle du temps
Il me parle des saisons
Il me dit que la neige ressemble à la barbe du Père Noël qui tombe en flocons
Je lui dis que oui
Je lui dis que non
Je lui dis qu’il a sûrement raison
Il me parle du temps
Il me parle des saisons
Il me dit que le vent ressemble à une plume d’oiseaux qui transporte des chansons
Je lui dis que oui
Je lui dis que non
Je lui dis qu’il a sûrement raison
Il me parle du temps
Il me parle des saisons
Il me dit que l’herbe ressemble aux algues de la mer qui dansent à l’horizon
Je lui dis que oui
Je lui dis que non
Je lui dis qu’il a sûrement raison
Il me parle du temps
Il me parle des saisons
Il me dit que la pluie ressemble aux larmes des étoiles que la lune gronde sans raison
Je lui dis que oui
Je lui dis que non
Je luis dis, que lui, a sûrement raison
Il me parle du temps
Il me parle des saisons
Il me dit que l’arbre ressemble à un dragon qui change de couleurs avec les saisons
Je lui dis ni oui, ni non
Je…
Il me prend la main, me conduit jusqu’à la fenêtre
Il me dit « regarde, il neige, c’est Noël ! »
Je lui dis
Qu’il est encore petit
Que j’aime être sa mamie
Que je le remercie
Pour son regard sur la vie
Il se tait et il sourit…
ABC
16 commentaires -
Par abécé le 16 Novembre 2015 à 05:18
Tous les articles de ce début de semaine sont des articles pré-enregistrés, je ne les efface pas
l'humour n'est pour autant plus de mise,
le cœur n'y est pas
Jeanne Fadosi à la barre
et quelle barre
qui cherche midi à quatorze heures
pour tenir le cap
où va-t-on ????
Fausse modestie :
Fier de lui-même,
À l'aube de sa gloire,
Usant de son charme,
Sans scrupules,
Sous un sourire ingénument naïf,
Et un regard enjôleur,
Masquant son sinistre mépris des autres,
Odilon, maître chanteur
Dissimulait de son mieux sa condescendance,
Estimant naturel qu'il fusse couronné
Sage, parmi les sages,
Toutes catégories confondues,
Illustres s'il en fut,
En dépit de sa fausse modestie.
ABC
Illustration :
réalisée par Caroline Regnault, artiste textile et écrivain
www.toiles-et-poemes.com
17 commentaires -
Par abécé le 22 Octobre 2015 à 05:03
à la barre Martine85
À la foire à la grenouille
J'ai rencontré un crapaud
Portant rainette sur son dos
De crapaud il n'avait que le nom
Enfant de bonimenteur
Se prenant pour un séducteur
En gonflant ses pectoraux
Pour la gente batracienne
Il n'avait rien de beau
Ce n'était qu'un robot
ABC
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