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Par abécé le 11 Janvier 2016 à 05:29
Martine 85 à la barre des croqueurs, voici son défi :
Écrire 6 courtes résolutions pour cette nouvelle année (6 comme le dernier chiffre de 2016) avec deux contraintes :
* Faire rire, ou sourire afin de bien commencer l’année. vos résolutions peuvent donc être irréalisables, folles, farfelues, surréalistes ... Tout est permis
* Utiliser les six mots (un par résolution) pris dans la liste ci-dessous
Humour, TGV, toit, solution, arbre , silencePas de résolution
Voilà ma solution
En TGV ou en canasson
De Paris à Lyon
En passant par Dijon
Je le cris sans façon
Sur tous les toits ronds
Et rond et rond petit patapon
Pas de résolution
Humour et paillasson
Silence dans la maison
En TER ou en ânon
De Perpignan à Montluçon
En passant par Aubusson
Les arbres tournent en rond
Et rond et rond petit patapon
Ritournelles et fadaises
Pour une année en seize
Valent bien six résolutions
Prises sans conviction
ABCDésolée Martine, je me suis autorisée quelques libertés avec la consigne
25 commentaires -
Par abécé le 7 Janvier 2016 à 05:12
Une fois n'est pas coutume, pour ce jeudi poésie,
j'emprunte les mots d'une autre :
"À quoi sert le caillou ?
À chasser la nuit quand elle tarde
à s'en aller.
À quoi sert la lucarne ?
À regarder la lune dans le blanc
des yeux.
À quoi sert la neige ?
À effacer la Terre pour la réécrire
correctement."
Venus Khoury-Ghata
Vivement qu'il neige !
ABC
23 commentaires -
Par abécé le 14 Décembre 2015 à 05:31
Défi 156
Lilousoleil à la barre
Le Père Noël a le cafard….
Le Père Noël a le cafard, il broie du noir, c’est une drôle d’histoire. Ses lutins viennent de lui raconter ce qui s’est passé l’an dernier chez une petite Aglaé qu’il aurait tant aimé gâter…
Presque tous les enfants de chez nous écrivent au Père Noël pour lui faire part de leurs rêves et de leurs désirs. Ils sont exigeants ces enfants. Ils ont compulsé les catalogues. Ils ont regardé les publicités à la télévision. Ils ont discuté avec les copains et les copines à la récréation. Ils savent précisément ce qu’ils aimeraient trouver dans leurs souliers au pied de la cheminée ou du sapin décorés. Ils attendent excités de savoir s’ils seront comblés….
Or, l’an dernier, Aglaé aurait tant aimé trouver dans ses souliers une tête à coiffer. Pendant des semaines, elle en a parlé avec ses amies. Elles ont toutes craqué pour le même cadeau et ont rêvé de leur futur salon de coiffure. Ensemble elles ont écrit au Père Noël et pour être certaines qu’il ne se trompe pas, elles ont découpé la publicité du catalogue et l’ont glissé, avec leur lettre, dans l’enveloppe….
Puis, comme tous les enfants, elles ont attendu en comptant les jours, les heures. Comme les dernières minutes ont été longues avant de découvrir leur cadeau !
Aglaé est entrée lentement dans la salle de séjour. Elle n’osait pas regarder ses souliers. Elle s’est approchée timidement. La taille de son paquet l’a étonnée. Lentement elle l’a ouvert pour y trouver une grosse boîte de feutres pour colorier. Par terre, elle l’a déposée. Dans sa chambre, elle s’est enfermée et s’est mise à pleurer…. Toute la semaine, elle est restée sans parler et presque sans manger. Le Père Noël avait-il reçu son courrier ?
Quelques jours plus tard, quand la cloche de la rentrée a sonné quelle ne fut pas sa déception de constater que ses copines, toutes ses copines, avaient, elles, été exaucées… L’an prochain elle renouvellera sa demande et enverra sa lettre au Père Noël en recommandé….
Oui, le Père Noël a le cafard, cette année, pourra-t-il transformer cette triste histoire ?
Il se pose des questions…Ses lutins savent tout et entendent tout. Ils viennent de lui rapporter la discussion de deux petits garçons.
Gustave vient d’avoir sept ans et parle avec son ami Henri :
- Je viens de recevoir le catalogue de Noël et j’ai tout de suite choisi une console de jeux.
- Moi aussi et je vais écrire au Père Noël.
- Ce n’est pas la peine, il n’existe pas.
- Mais si, il existe.
- Non, il n’existe pas, papa et maman me l’ont dit.
- Je suis sûr qu’il existe.
- Non, il n’existe pas, papa et maman me l’ont dit tous les deux.
- Et bien moi, j’ai la preuve qu’il existe.
- Même pas vrai, s’énerve-t-il, puisque papa et maman me l’ont dit.
- Mais si, il existe, tu sais pourquoi ?
- Il n’existe pas, soupire Gustave.
- Je sais qu’il existe parce que, l’an dernier, avant Noël, je n’avais pas été très sage et papa et maman m’ont dit que je n’aurai pas de cadeaux. Et bien, tu sais quoi ? J’en ai eu tout de même. Tu vois qu’il existe le Père Noël !
Gustave, perplexe et boudeur :
- Je suis sûr que non, puisque papa et maman me l’ont dit….
Le Père Noël, lui, ne s’est jamais posé cette question. Quand il était petit, c’était son grand-père le Père Noël. Quand son grand-père a été trop vieux pour accomplir un tel travail, ce fut son père. Aujourd’hui, c’est lui qui a pris la suite. Plus tard ce sera son fils. Être Père Noël, cela ne s’improvise pas, cela se transmet de père en fils. Il n’y en a qu’un et lui donc l’a toujours connu….
Le Père Noël est tout chamboulé. À cause de lui des enfants sont déçus d’autres se disputent. Que doit-il faire ?
Je crois qu’il vient d’avoir quelques bonnes idées….
Nous sommes le 24 décembre et le Père Noël commence sa tournée. Il a préparé ses cadeaux soigneusement. Chez tous les enfants, il s’est arrêté. Il aime tant leur faire plaisir !
Pour Aglaé, Gustave et Henri, il s’est attardé quelques minutes de plus que chez les autres enfants…..
Enfin quand minuit a sonné il est rentré chez lui. Devant sa cheminée, il a trouvé bien enveloppée, une paire de chaussons molletonnés pour reposer ses pieds fatigués. Et juste à côté, une grande carte lui souhaitant de bien se reposer après cette dure journée. Elle était signée par tous les enfants de la terre. Le Père Noël a murmuré « merci » et s’est endormi…
Au petit matin, le 25 décembre, Aglaé, un peu crispée, s’approche de ses souliers. Elle y trouve un très joli paquet. Elle l’ouvre délicatement. Il contient : un petit miroir doré, une brosse et un peigne, un sachet multicolore contenant des barrettes, des chouchous et quelques bigoudis. À côté de son cadeau, il y a une enveloppe, dans l’enveloppe une très belle carte. Sur la carte, il est écrit « La plus belle tête à coiffer, c’est la tienne, joyeux Noël », signé « le Père Noël »…
Au petit matin, le 25 décembre, Gustave, tout excité, s’approche de ses souliers. Il y trouve un très joli paquet. Il l’ouvre précipitamment. Il contient : une console de jeux. À côté de son cadeau, il y a une enveloppe, dans l’enveloppe une très belle carte. Sur la carte, il est écrit : « Joyeux Noël », signé « papa et maman »…
Au petit matin, le 25 décembre, Henri, à peine réveillé, s’approche de ses souliers. Il y trouve un très joli paquet. Il l’ouvre maladroitement. Il contient : une console de jeux. À côté de son cadeau, il y a une enveloppe, dans l’enveloppe une très belle carte. Sur la carte, il est écrit : « Joyeux Noël », signé « le Père Noël»…
Dans son sommeil, le Père Noël sourit. Il n’a plus le cafard. C’est une belle histoire !ABC
(c'est un texte écrit, il y a déjà plusieurs année, à partir de faits réels,
il a été publié dans mon livre "Pêle-mêle")
21 commentaires -
Par abécé le 3 Décembre 2015 à 05:27
Lénaïg toujours à la barre
avec des animaux ou des personnages à découvrir
Qui est-il ?
La route était droite
Et bombée
La route était droite
Et pavée
Difficile de ne point glisser
Sur la chaussée
Difficile de ne point tomber
Dans le fossé
La route était droite
Et bombée
La route était droite
Et pavée
Surtout ne pas déraper
Éviter de trébucher
Surtout rester concentré
Bien se cramponner
La route était droite
Et bombée
La route était droite
Et pavée
Je vois que vous souriez
Je vous propose donc d’essayer
Comme moi de marcher
Sur cette chaussée
Non chaussé
Avec mille pieds !
Signé, le ----- ------ABC
19 commentaires -
Par abécé le 30 Novembre 2015 à 05:59
Lénaïg à la barre qui attend une belle rencontre
Pour une belle rencontre
ce fut une belle rencontre
Je me permets de ne pas vous la souhaiter
Frissons :
Rencontre brutale avec l’animal, j’en frémis quand je n’en souris pas…
Voici les faits :
J’étais avec une amie en train de nettoyer un local que nous utilisions pour une association. Toutes les deux jeunes femmes, nous avions juste trente ans, pleines d’énergie, nous y mettions tout notre cœur et je peux vous assurer qu’à nous deux l’ardeur au travail ne faisait pas défaut…
Dans le local, un placard plein de bazar à trier et surtout à jeter. Nous nous y mettons sans hésiter, en fredonnant et en riant. Soudain je tire, du bas du placard, une vielle toile de jute en boule, quand un gros rat, rat de ville, rat d’égout, me saute dessus. J’ai fait un bon en arrière en hurlant, je ne crois pas qu’il y ait de mots plus fort pour décrire mon cri de peur. La gardienne de l’immeuble, qui n’était pas loin, s’est précipitée pour voir ce qui se passait. J’étais tremblante dehors pendant que mon amie courait, après le dit rat, armée d’un balai, elle ne semblait pas du tout impressionnée alors que l’animal, lui, ne savait plus où se cacher. Je frissonne encore de la suite de cette histoire.
Le rat finit par se faufiler derrière un panneau de bois. Il était pris en sandwich entre le panneau et le mur et sans barguigner, l’amie et la gardienne, arc-boutées sur la planche en bois, l’ont bel et bien écrabouillé pendant que la pauvre bête poussait des cris comme un cochon que l’on égorge…
Nous avons trouvé le trou par lequel cette vilaine grosse bête, il était vraiment gros, avait pénétré dans le local. J’ai houspillé mon mari jusqu’à ce qu’il puisse venir le boucher. Pendant longtemps, j’ai eu des appréhensions à ouvrir ce placard, et c’est encore avec dégoût que je vous en fais part.
ABC
P.S. Cette histoire est entièrement véridique, je l’avais rangée tout au fond de ma mémoire, mais cherchant par quel biais répondre à la consigne, pour la seconde fois, elle est brutalement revenue à la surface.
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