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    Chocolat, défi n°141 et 41

    À la barre Enriqueta qui nous fait revenir vers les premiers défis

    j'ai retrouvé mon texte écrit pour le défi 40, lancé par Jill Bill

    et ma fidélité pour mon chocolat n'a pas changé

    je le republie donc, aujourd'hui

     

    Cher Chocolat,

     

      Comment te dire, à toi qui ne pourras me lire, les instants de bonheur versés dans mon cœur et berçant ma mémoire.

      Certains ont un nounours ou un jouet fétiche, moi, toute petite, je t’ai eu « Chocolat » . Au cours des années, je t’ai dévoré :

     

    « Non ! je ne suis pas

     Si gourmande que ça ! »

     

    Je te connais par cœur, tu fus et restes mon enchanteur… Au fond du couloir, dans une grande armoire soigneusement rangé, je peux, sans hésiter, venir te retrouver, « Mon Ami Chocolat » *

     

    Ma fidélité tient dans un engagement que je t’ai fait enfant : ne jamais t’oublier, toujours te garder. Je respecte mon engagement avec émotion et sincérité à travers les années.

     

    Est-ce toi qui m’a donné le goût de versifier ?

     

    Chocolat, défi n°141 et 41

     

    *« Mon Ami Chocolat », Royer - Le Selve, Collection Farandole, Casterman (1953), livre chéri de ma petite enfance.

     


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  • Curiosité enfantine, (défi 140) :

    À la barre des croqueurs, jeanne Fadosi,

    nous propose de laisser courir notre plume en regardant cette illustration :

     

    Dors-tu ? (défi 140) :

     

    Monsieur, tu dors,

    sur ton ventre,

    tes rêves rebondissent.

     

    Monsieur, tu dors,

    dans ma tête,

    les questions jaillissent.

     

    Monsieur, tu dors,

    j’entends ronfler ta cheminée,

    sans jamais voir de fumée.

     

    Monsieur, tu dors,

    regarde mon panier,

    mes belles pommes à croquer.

     

    Monsieur, tu dors,

    si tu ne veux pas te réveiller,

    je vais toutes les manger.

     

    Monsieur, tu dors,

    Maman m’a interdit de parler

    Avec les messieurs que je pourrais rencontrer

     

    Mais si tu dors

    Comment pourrais-tu me dévorer ?

    Monsieur, dors-tu ?

     

    ABC

     

    (je suis absente, au moins pour 8 jours

    mais chaque jour vous trouverez un nouvel article publié

    bonne lecture et à bientôt)


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  • Jeanne Fadosi est à la barre des croqueurs pour la quinzaine

     

    Curiosité enfantine (1), jeudi poésie :

     

    Petite fille curieuse

    Souviens-toi

    Qu’il n’est pire eau

    Que l’eau qui dort

     

    Petite fille aventureuse

    Garde ta candeur

    Au fond de ton cœur

     

    Petite fille généreuse

    Tes pommes sont délicieuses

     

    ABC

     

    (vous en saurez plus, en lisant le défi 140, lundi, ici même)


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    À la barre Lilousoleil qui nous propose de nous laisser inspirer

    par cette illustration :

     

    Sélection, défi 138

     

    Elle a aménagé son intérieur

    Pour soulager ses peines de cœur

    En peinture, jaune jonquille

    Comme ses bouquets de petite fille

     

    Son champignon, en veilleuse

    Réchauffant sa nature frileuse

     

    Elle a décoré sa vitrine

    D’une chaussures et deux bottines

    Un porte-monnaie, un sac à main

    Des objets qui lui font du bien

     

    Son champignon, en veilleuse

    Réchauffant sa nature frileuse

     

    Un face-à-main et un robot

    Un bonnet en guise de chapeau

    Sous le regard de son chaton

    Pour compléter sa sélection

     

    Son champignon, en veilleuse

    Réchauffant sa nature frileuse

     

    Elle s’est créée son univers

    Avec quelques petites affaires

    Des souvenirs de pacotille

    Rêves envolés de vieille fille

     

    Sans oublier le champignon

    Son lumineux compagnon

     

    ABC


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  • Martine85, cette quinzaine tient la barre des croqueurs de mots

     

    Ne pensez pas que je reviens

    Je ne fais que passer

    Attirer par l’irrésistible parfum

    D’une tendre maisonnée

    Ce soir je recherche le câlin

    Berceuse de mes jeunes années

     

    Ne pensez pas que je reviens

    Ce serait mal me juger

    Je passe m’abreuver aux racines

    Qui jadis m’ont structuré

    Et atténuer les pensées chagrines

    Qu’en vos cœurs j’ai semées

     

    La jeunesse m’a poussé vers la sortie

    L’expérience me dicte de rentrer

    Non pour expliquer

    Juste pour apaiser

    Ne pensez pas que je reviens

    Je ne fais que passer

     

    Ailleurs, l’oiseau a construit son nid

    Ailleurs, naîtront ses petits

    Ici, restera la source de son élan de vie

     

    Revenir, défi 137

    ( un petit clic sur l'oiseau)

    ABC

     

     


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