-
Pour la photo de la semaine chez Patricia
Je triche un peu, faute de temps cette semaine
ces deux photos que je voulais vous montrer datent du 1er octobre
Coupole de grand air
au jardin du château de Cormatin
en-dessous toute une volière
ABC
(un clic sur les photos est toujours souhaitable)
Blog en pause, juste quelques publications programmées
à bientôt
21 commentaires -
Le thème est l'ambiance ressenti, j'ai choisi de le traiter à partir du "cri"
Dans une salle obscure
regards fixés sur l'écran
un cri d'angoisse
***
Premiers cris
Dans la salle d'accouchement
écharpe de bonheur
***
Le cri des chocards*
en écho de cime en cime -
clarines en alpage
***
Cris des enfants
sortant en récréation -
envol de moineaux
ABC
* On les appelle souvent choucas, par erreur
15 commentaires -
Durgalola est à la barre et rêve de voyages
Pour ce jeudi poésie, je reprends un texte que j'aime particulièrement
il est publié dans mon recueil " Pêle-mêle"
Images, imagine…
- Quitterons-nous ce quai pour aller de l’autre côté ?
- Vois-tu le ciel bleuté qui touche à l’horizon la mer salée ? Mon corps est ici, mes yeux sont là-bas…
- Prendrons-nous le bateau pour traverser ?
- Entends-tu tous ces gens parler, leurs mots rythmés, leurs paroles chantées ? Mon corps est ici, mes oreilles sont là-bas…
- Pourrons-nous un jour les accompagner ?
- Sens-tu les odeurs des pays, de leurs arbustes et de leurs fleurs ? Mon corps est ici, mon nez est là-bas…
- J’aimerais tant voyager !
- Laisse-toi emporter par tes envies, guider par tes rêves, ton corps sera ici, tes pensées seront là-bas…
- Comment faire pour y arriver ?
- Il te suffit d’aimer l’endroit où tu désires aller, ton corps sera ici et ton cœur là-bas…
- Faut-il donc rester à quai ?
- Sans sous, sans bagages, j’ai accompli tant de voyages ! De tout mon être, j’ai accosté sur chaque quai tout autour de la Méditerranée...
- …
Images, imagine, imagination !ABC
19 commentaires -
Pour l'herbier poésie d'Adamante sur une photo de Susi S
Puisque l’horizon se bouche d’une noire prophétie, je m’arrête en chemin. Je regarde les volutes d’un feu qui s’éteint. Sous l’ombre des arbres je déchiffre le langage de fumée. L’eau se trouble. Je reste calme, à l’abri d’aujourd’hui, sans penser à demain. Le miroir du ciel agite ses ondes. Les heures passent lentement. J’attends le soir, le noir, puis j’attendrais le jour, le réveil du soleil. Il reviendra avant que je ne me lasse de décrypter le langage naturel de la vie qui s’écoule…
ABC
15 commentaires