à Dédé

Pâques est passé sous le soleil
un weekend à grelotter lui a succédé
Un jour je jardine
le lendemain j'allume le feu dans la cheminée
Personne n'a encore perdu le nord
et les saisons se cherchent encore

En ce chaud-froid de printemps
Les manteaux côtoient les débardeurs
Le ciel se nomme Jean
Un jour il rit
le lendemain il pleure

Changement climatique
au pas de gymnastique
Mercredi au balcon
jeudi au tison
Samedi s'accordera à vendredi
Dimanche sera un autre jour !

ABC

En écho à Adamante

Écoutant le chant de l'oiseau
sur le chemin du jour
nos solitudes sont illusions

les arbres
les fleurs
le scarabée traçant sa route
la fourmis ouvrière
la vie nous entoure

Compagne du silence
nos solitudes sont irréelles
nos ombres elles-même
en sont complices

ABC

En écho à Sedna :

La poésie voit rouge
le chapeau de sa cime
tombe sans rime
tout au fond de l’abîme

Plus de guide, plus de barrières
la roue tourne de travers
les pendules n’ont plus d’heure
pour la pèche au bonheur…

Le poète jamais ne s'indiffère
redonnant sens à ses vers
dans un monde en dévers
tournant à l’envers

La poésie voit rouge
et l’homme désespère

ABC

En écho à Marie Minoza
(allez voir ses photos du 23 mars)

Empreintes des eaux
signes et entrelacs
au gré des vagues
dessins de sable

Plan de l'instant
des sentiers vers mer
circuits tressés
en multiple ruisselets

Point de barrière
aucune frontière
serpentins artistiques
d'un auteur fictif

Poser son regard
sur ce jeu de piste
avant que la marée
n'embrouille les cartes


ABC

en à Marie Minoza

Dans le sillage des nuits
Juste un rayon d'espoir
libérant l'once claire
d'un brouillard obscur
Le cri de la vie
à l'oreille vagabonde
ouvrira le chemin
d'un autre lendemain....

ABC

En à Sedna

L'espoir tient au corps
l'esprit s'acharne à cœur
au delà de l'écume et des vagues
la porte d'un avenir
sous le poids du cartable
les pas se font empreintes

à la renaissance églantine
s'accroche le regard
chaque jour entrouvre
son propre lendemain...

ABC