• Les rayons de soleil de l’après-midi, malgré la grisaille matinale
    me donnent envie de déposer en mon jardin, des mots offerts à Sedna :


    La nature encore en éveil
    s’assoupit lentement
    au rythme des arbres qui se dénudent
    Un ultime rayon de soleil
    un autre puis un autre
    demain une dernière révérence
    demain, au revoir et à bientôt
    aujourd’hui une goutte de son miel
    cadeau avant l’hiver
    il n’arrivera que fin décembre
    offrant peut-être aux paysages
    un doux manteau blanc…

    Les saisons n’ont pas d’âge.


    ABC


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  • En écho à Sedna


    Juste un rêve
    du temps qui passe
    bercée par le chant des étoiles
    et la danse de la lune
    tout le reste n'est qu'instants
    gouttes de miel
    du défilé des jours
    où s'inscrivent
    l'empreinte de nos pas
    au creux des chemins
    sur des poussières de soleil
    scintillants reflets
    du miroir de nos vies


    ABC


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  • En écho à Sedna

    Au vent des souvenirs
    Des lueurs scintillent
    A la porte des cœurs
    Des soleils qui brillent

    Au temps des chrysanthèmes
    Des cimetières fleuris
    Éphémères écrins
    Pour un jour recueilli

    Au chant de l’automne
    Des feuilles papillons
    s’endorment sur le sol
    En patchworks cotillons

    Au tableau de novembre
    Embrasement des arbres
    Et brumes vagabondes

    Tristesse et charme
    D’une ultime larme
    D'un jour qui s’enfuit

    ABC


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  • Thècle :

    Clin d'œil à la maîtresse, avec une rediffusion

    Thècle :

    Thècle et Thocle :

    Thécle, jumelle de Thocle

    Il y avait celles qui dansaient allégrement :
    patatac, patatac, patatac
    et tactactac, et tactactac

    Et il y avait, nous, les sœurs jumelles, Thècle et Thocle, les inséparables chaussures d’un vieux clown déphasé :
    Técle et tocle, técle et tocle,
    técle tocle, tocle, técle.

    Jamais nous n’avons pu suivre le rythme endiablé des souliers de claquettes de nos collègues endimanchés.
    Nous étions : tristement drôles et drôlement tristes !

    ABC, illustration de Soly


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  • En écho à Balaline

    Comme la marée
    la vie s'en va
    la vie s'en vient
    charriant pleurs et rires
    en une vague indécise
    caressant le sable humide
    où s'inscrivent nos pas
    tandis que sans ancre
    notre terre dérive
    sur notre ligne d'horizon

    ABC


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