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Regardez le Carnaval d'Arlequin de Miro' et écrivez :
Surréalisme :
Au royaume du surréalisme
Tout devient extraordinaire
Plus de frontière
Plus de barrière
Miro’ s’y mire
Miro’ s’y marre
Non, Miro’ a faim
Pauvre arlequin
Tout tourne
Tout tourneboule
En une mixture
Hallucinations
Inspiration
Constellations
Entre creux à l’estomac
Et création
Ses pinceaux se perdent
Danse endiablée
D’un spectacle déjanté
Miro’ se mire
Miro’ se marre
Non, Miro’ croque ses visions
Dévorant sa toile
Pour combler la faim
En l’absence de pain
Carnaval
Carnaval d’Arlequin
Chef d’œuvre des années vingt
Miro’ s’y mire
Miro’ s’y marre
Non, Miro’ peint
ABCProchain thème, à publier sur votre blog le samedi 14 mai :
"crépuscule, taille unique"
Blog en pause
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Regardez "Le Carnaval d'Arlequin de Miro' et écrivez :
Récréation :
Dans la salle de récréation, tout et son contraire était possible, de la musique à la pêche à la ligne, en passant par les dés et le cerf-volant, les enfants n’avaient chaque jour que l’embarras du choix.
Ce fut d’abord une belle histoire menée par quelques clowns acrobates qui du haut de leur échelle semblaient arbitrer chaque jeu de leur baguette magique. Tout roulait, dansait, volait, se croisait, en une harmonie colorée, comme un tableau merveilleux dans lequel chaque élément s’articulait de manière à créer un petit chef d’œuvre ludique pour la plus grande joie des petits et des grands.
- Jusqu’au jour où…
- Le jour où quoi ?
- Le jour où…
- Dis-moi l’artiste, pourquoi crées-tu ce jour ?
Sans répondre, concentré et silencieux, le peintre continua son tableau en ouvrant une fenêtre. Aussitôt apparut un étrange soleil aux sombres rayons noirs qui semèrent quelques malencontreuses perturbations.
L’échelle vacilla, la guitare émit quelques fausses notes, le cou d’Arlequin s’allongea comme celui d’une girafe, le pauvre pantin se mit à loucher, ses moustaches tanguèrent dangereusement. Toute la salle chancela. Des bruits étranges s’échappèrent de nul part. La palette de l’artiste répandit ses couleurs au petit bonheur la chance. L’harmonie diurne devint cauchemar nocturne…
Conscient alors d’une anomalie dans l’accomplissement de son aire de jeux, le peintre, retrouva ses esprits, et d’une main experte, referma la fenêtre. Il peignit dans la transparence de la vitre, le chapeau noir et pointu du magicien du soir, le bonnet rouge du lutin du jour. Les pouvoirs conjugués de l’un et de l’autre figèrent la scène en un tableau final. L’artiste signa sa toile.ABC
un deuxième texte lundi avec le nouveau thème pour mai
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