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Folle jeunesse :
Pour le thème de la semaine des Impromptus littéraires, seule la première phrase était imposée :
« Quand on allait chez Daniel,
à la sortie du cours d’Histoire »,
Nous filions du lycée,
Comme chevaux échappés,
Courant sur la digue,
Bride sur le cou,
Le sable fin et les quais,
Rigolade et quatre cent coups.
Parfois l’Histoire,
Au pays de Jean Bart,
Semblait nous rattraper.
Nous nous asseyions, en silence,
Alignés sur la jetée.
Les yeux perdus à l’horizon,
Contemplant les flots.
Puis comme une nuée de moineaux
Nous nous envolions
Reprenant notre chemin
Les bras tendus vers demain.
…
- Aujourd’hui, nous…
…
- Chut ! N’ajoute rien,
C’était bien…
ABC
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Commentaires
Ah ! C'était le bon temps, comme on dit, hein ! Bonne toute fin de ce jour et beau début de semaine ABC !
Notre jeunesse, ce trésor qui nous semblait si normal, si naturel... Ce que tu décris est si beau! Souvenirs... souvenirs...
Merci pour ce sourire Annick
Bises
Une envolée vers des souvenirs oh combien attendrissants. Quelle délicatesse dans ce poème ! Amitiés; Joëlle
"Ne dis rien, c'était bien"...
Oui, parfois, il faut rester sur les bons souvenirs, même surtout lorsque tout a changé.
Merci, ABC. J'aime beaucoup ta participation.
Bonjour Annick.
Oh le joli souvenir! oui ça fait du bien !
J'espère que ça marche car chez certains je ne peux mettre de commentaire !
Mon amitié.
Annie
16mpollyMardi 20 Janvier 2015 à 11:49
C'était le temps de l'insouciance... quoique!
C'était le temps des rires et j'aime cette légèreté fixée sur l'horizon marin. Elle reste en nous malgré ce "aujourd'hui nous..."
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