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Autre rive
Où va-t-il ?
D’où vient-il ?
Place au mystère
Place à l’imaginaire
Un passant
Solitaire
Sous la brume
Dans sa brume
Une valise
Pour tout bagage
Point de rêve
Point de mirage
Il avance
Sans se retourner
Son chemin tout tracé
En ligne droite
Trop droite
Sans hésiter
Il marche
Vers son destin
Minuscule piéton
Simple vagabond
Allant à son pas
Là-bas, tout là-bas
D’où l’on ne revient pas
D’une rive à l’autre
Vers son trépas
ABC
Pour mil et une
Et puisque nous sommes le 11 novembre
Je vous renvoie aussi : ici
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Commentaires
2MadoMardi 11 Novembre 2014 à 09:31C'est très beau comme texte ........ mais un vagabond triste et sans espoir ....... un peu suicidaire ?
L'autre rive est toujours plus attirante c'est celle que l'on voit.... On ne voit pas celle où l'on vit mais attention.... Très joli poème.
Bonjour Annick.
Une photo de saison et qui nous fait réfléchir à notre propre cheminement...
Bonne journée du 11 novembre et mon amitié.
Annie
Jill : sûrement
Mado : Suicidaire ou n'ayant pas d'autres portes de sortie ?
Martine : L'autre rive, en espérance de clarté
Annie : la mémoire à garder, c'est important.
ho cette route est sans fin , jamais fermée hélas-
belle interprétation ! j'mm
bon mardi commémoratif-9*Mardi 11 Novembre 2014 à 12:29Le voyage ne se termine
Que la ou l'on ne voit que le neant
Mais neant n'est point de Brume
Juste une illusion de sombre pose
Regarder vers le ciel clair
Sans de fatalite que son chemin
Aujourd'hui, hier ou demain
L'instant est secret d'ailleurs...j'avais vu cette photo
pleine de mystère et à la lumière très spéciale
beau mais triste ton texte
j'ai un peu le blues ces jours ci coincée comme je suis avec mon attelle alors j'ai plus envie de lire "drôle"....LOL
bisous
patricia
Images et mots font réfléchir sur la vie et la mort
Un très beau texte que j'aime beaucoup...
Amitiés
Bon après-midi
Silhouettes perdues dans le brouillard,
Les hommes fuient les sentiers de hasard.
Ils traînent leurs douleurs les yeux hagards,
Vidant leur âme à l’écoute du monde…
http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/2010/09/poeme-les-hommes-marchent.html
Il découvre la route de l'univers infini
Cette route où ce n'est pas parce-que nous ne voyons plus rien
qu'il n'y a plus rien...
Marie :
<style></style>Heureusement leur chemin
croise des rayons de bonheur
pour soulager leur pas
pesant de tout leur poids
sur les sentiers ardus
qu'ils gravissent chaque jour
en écrivant leur vie
maillon après maillon
dans la longue chaîne
de leur humanité
Essayons d'éviter la brume ou de la traverser d'un pas fugitif, avant que que l'heure nous retienne
L'autre rive peut être plus verte , plus ensoleillée !
Emmènerait-on une valise pour aller vers son trépas?
Un texte magnifique qui porte à réflexion!
Douce soirée, bises Sylvie
Nous voilà au bord du Styx... Plus besoin de Charon le nocher et de sa barque inutile. Un pont y mène plus rapidement.
J'aime beaucoup !
Un simple destin humain dans toute sa dignité. Une image très symbolique. Bonne journée. Amitiés; Joêlle
D'une rive à l'autre. Il suffit d'un pont pour traverser le temps qui lui n'a pas de rive. L'homme solitaire s'en va et peut-être rejoint-il son rêve. Qui peut savoir ce que contient sa valise? Sa vie tout simplement ou son passé qu'il transporte, souvenirs du temps jadis....
je viens de terminer un livre très drôle mais qui donne à réfléchir: "L'ordinateur du Paradis"
Cet homme avec sa valise qui semble s'acheminer vers l'autre rive m'y fait penser
Très joli poème pour une image quelque peu inquiétante
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Une photo qui pose question....