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Par abécé le 27 Juin 2015 à 05:21
C’était le vieux Paris
Comme il me fut raconté
Le tram d’abord disparu
De nos jours bienvenu
Les petits métiers avec leur fierté
Aimeraient retrouver le haut du pavé
Par terre le mendiant solitaire
Partage la bouteille avec ses compères
Faut-il pleurer la vie d’antan
Où vivre avec son temps
Le Paris d’aujourd’hui
Doit relever de nouveaux défis
C’était le vieux Paris
Comme il me fut raconté
Le soldat d’aujourd’hui
S’affronte à d’autres conflits
Les enfants comme toujours
Jouent encore à la guerre
Seules les fleurs éphémères
Gardent la saveur du cadeau offert
Faut-il pleurer la vie d’antan
Où vivre avec son temps
Le Paris d’aujourd’hui
Doit relever de nouveaux défis
Quand roule le métro
Au cœur de son sous-sol
Faisant trembler les murs
D’un Paris de légende
Mon esprit me rappelle
Que notre belle capitale
Brillante et fière
Bâtit sur du gruyère
Pourrait d’un seul coup
Tomber dans ses égouts
ABC
vous trouverez les images de la consigne, chez Mil et une
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Par abécé le 18 Juin 2015 à 05:38
Je me souviens d’un marin
Buriné par la mer et le vent
Qui pour la dernière escale
Choisi de rester à bord
Il ne mit pied à terre
Que quand il eut compris
Qu’au prochain voyage
Il ne serait pas de l’équipage
Sous le soleil des Tropiques
Il abandonna son poste,
Tournant le dos à la mer
Il s’enfonça dans les terres
Pour un dernier voyage
Le cœur au bord du naufrage
ABC
Un grand merci à tous ceux qui ont participé à cette quinzaine
des croqueurs de mots
Je laisse la barre au prochain Capitaine
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Par abécé le 16 Juin 2015 à 04:12
Pour l'herbier-poésie d'Adamante
Au ballet de fin d’année
Elle avait choisi le ruban
Tourne et vole et vogue
Comme une récréation
Au cœur de son enfance
Souhaitant ardemment
Que sa vie arc-en-ciel
S’imprime en sa mémoire
Pour ne jamais s’effacer
ABC
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Par abécé le 14 Juin 2015 à 04:56
J’écris dans mon journal
Des mots pour les mots,
Des mots pour la phrase
Une phrase pour rien
En quête de destinée.
J’écris des mots pour initiés
Initiés ? Initiés à quoi ?
Mon langage a un code
Impossible à décoder
Tout le monde peut l’entendre,
Qui peut l’interpréter ?
Sournoise impression
D’un langage décalé
Comme un personnage
Cheminant hors de ses souliers.
J’écris dans mon journal
Le bonheur poétique
Les mots se font silence
La phrase tend l’oreille
Mon journal est secret
Dans un champ de respect
Mon jardin de mots
Se cultive en interne
Sans engrais, sans regrets
Je laisse courir ses mots
Sur le grain de ma peau
Comme tendre caresse
D’un amour plein d'ivresse
En souriant au jour
Que la nuit a fait naître
De quelques syllabes
Emportées par le vent
Et je m’étonne encore
Je m’étonne toujours
Du bonheur de la phrase
Qui murmure à mon oreille
Sa joie d'être vivante.
ABC
(la troisième strophe est une reprise)
18 commentaires -
Par abécé le 16 Mai 2015 à 04:53
Laisser courir les mots
sur le grain de sa peau
comme tendre caresse
d'un amour plein d'ivresse
en souriant au jour
que la nuit a fait naître
de quelques syllabes
emportées par le vent
et s'étonner encore
s'étonner toujours
du bonheur de la phrase
qui murmure à ton oreille
sa joie d'être vivante
ABC
En clin d'œil amical à Suzâme
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