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Thème : « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière »

Au sein de nos multiples angoisses crépusculaires
la flamme de l’espérance est à entretenir
Peu importe si elle vacille
L’essentiel étant qu’elle ne s’éteigne pas
Chandelier du soir, précieux guide sur nos routes humaines
Pansant nos aubes malades et nos tristes abat-jours.
Nos intempéries n’étant bien souvent que des éclipses saisonnières
assoiffées des tendresses solaires, voire lunaires,
Comme autant de rayons amicaux, nous tendant la main.
Tenons nos diverses lampes allumées !!!

car « c’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière »

C’est sous la pluie qu’il est beau de croire au soleil
C’est dans la sécheresse qu’il est beau de croire à la source
C’est dans la maladie qu’il est beau de croire à la santé
C’est dans la solitude qu’il est beau de croire en l’autre
C’est dans la tristesse qu’il est beau de croire en la joie
C’est dans la colère qu’il est beau de croire en la sérénité
C’est en prison qu’il est beau de croire en la liberté
C’est dans la guerre qu’il est beau de croire en la paix
C’est dans la haine qu’il est beau de croire en l’amour

• -  Pour tous ceux qui ne dorment pas quelle qu’en soit la raison : Maladie, chagrin, veilleurs de nuit, chauffeurs routiers, trois huit, diverses insomnies, jeunes parents, le soulagement : Enfin, le jour se lève !

• -  Dans nos moments d’abandon et de déceptions, remémorons-nous le Petit Prince qui, à l’aide du serpent, quitte le désert, creusant un grand vide amical derrière lui pour un aviateur en panne et un renard apprivoisé. En leur offrant un merveilleux cadeau de consolation ; des étoiles qui savent rire, comme des milliers de petits grelots scintillants, dans le ciel nocturne .

  Sans grand feu d’artifice
  Ni illuminations spectaculaires
  Laissons parler la lumière
  Celle qui réchauffe et éclaire
  De la simple luciole
  A la petite flamme fragile
  Bousculée par le vent
  Sans négliger pour autant
  Le joyeux feu de camp
  Qui tient chaud et égaye
  Les longues veillées estivales.
  Chaque rayon de lumière est un baume pour le cœur !

  ABC

•  

• Autres participants probables (lien avec leur site) :

  Jill Bill
  
   Colette   
  
  zaza rambette
  
  Golondrina
   
  Elea Laureen
   

  Marie-SYLVIE

• 
   Jeanne Fadosi 
  
  
  Prochain Thème, à publier sur votre blog le vendredi 16mai, avant 10h :

• "Voici 5 verbes que l'on retrouvera conjugués(ou non) et (ou de la même famille dans une histoire, un poème, une bafouille, un conte...):

• Aimer, savourer, admirer, apprécier, adorer

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Volcanique
Sa façon d’être
Cocotte-minute
Explosive
Sismique
Paroxysme
Sans alarme
Fou de rage
Comme ours en cage
Coups de tête
Coups de sabots
Ruades et cavalcades
Tornade des prés
Jeune poulain
A débourrer
Année en V
« Volcan »
Fut prénommé

ABC

VOLCAN et VOLCANIQUE

Versifions en ce jour
Ouvrant toute grande les portes pour
Les poètes en herbes
Contents de se retrouver
Autour de notre
Nid des Mots

Volcanique dites-vous
Oh poètes !
Le printemps en vos mots explose
Chacun de vos vers
Appelant un autre bouscule
Notre timide
Inspiration
Qu’allons-nous donc écrire sans
Usurper vos rimes ?
Essayons de créer notre propre style ! 

ABC

(à vendredi pour vos participations VOLCANIQUES)

Thème : "Les oiseaux bavardaient gaiement, comme s'ils picoraient les vestiges de la nuit" (dernière phrase du livre : "La papeterie Tsubaki d'Ogawa Ito). Cette citation sera la dernière phrase de votre texte.

Thème : "Un jour, allez vous promener dans la nature. Emportez avec vous, un carnet, un crayon à papier... Regardez, fermez les yeux, écoutez, sentez, ressentez, goûtez, ..., respirez, ... puis installez-vous sur un banc... Enfin, écrivez, dessinez, racontez..."

C’était le dernier jour des vacances de Noël. Comme chaque année, je les avais passées chez ma grand-mère. Le soir même, papa allait venir me chercher. Avec la nouvelle année, le deuxième trimestre allait commencer.
Toute la nuit, il avait neigé, grand-mère me permit d’enfiler mes nouveaux après-ski, découverts sous le sapin, et d’aller jouer dehors ... En rentrant après ce bon bol d’air, dans la cuisine, quel bonheur de m’attabler devant un grand bol de chocolat chaud !
Quelle ne fut pas la stupeur de grand-mère en me voyant fondre en larmes sans toucher à mon goûter préféré.
Elle me regardait décontenancée face à mes sanglots.
- Que t’arrive-t-il, s’exclama-t-elle ?
- Ma rédaction, dis-je en hoquetant, je n’ai pas écrit ma rédaction.
- Mais quelle rédaction ? Tu ne m’en as pas parlé...
- J’ai oublié et je ne pourrais jamais respecter les consignes de la maîtresse, je pleurais de plus belle. Dès le premier jour je vais me faire gronder...
- Sèche donc tes larmes et donne-moi ce sujet et ses consignes...
Je me précipitais dans ma chambre et revenais avec mon cahier de texte.
Grand-mère a lu les fameuses consignes à haute voix :
"Un jour, allez vous promener dans la nature. Emportez avec vous, un carnet, un crayon à papier. Regardez, fermez les yeux, écoutez, sentez, ressentez, goûtez..., respirez, ... Puis installez-vous sur un banc... Enfin, écrivez, dessinez, racontez..."
Je la vis lever les yeux au ciel et l’entendis soupirer, « quelle idée de donner un sujet d’été pour le mois de janvier ! » Puis tout haut elle ajouta :
- Quand j’avais ton âge, ..., elle s’interrompit ...
Je n’en croyais pas mes oreilles, elle qui n’arrêtait pas de se moquer de ses amies répétant à tout va « de mon temps... »
Alors à travers mes larmes, je lui lançais un clin d’œil et toutes les deux nous éclatâmes de rire...
La neige tombait de plus belle, je tournais la tête vers la fenêtre et dis :
- C’est beau l’hiver !

ABC

P.S. Sans carnet, sans crayon de papier et sans banc, grand-mère et moi, sur un coin de la table de la cuisine, nous rédigeâmes ma meilleure rédaction de l’année... Merci grand-mère, Je ne suis pas près de l’oublier !

Autres participants (lien avec leur site) :

Jill Bill

 Colette   

zaza rambette

Golondrina

Marie Sylvie 

Sitalotus

Elea Laureen

Adamante

Prochain Thème, à publier sur votre blog le vendredi 14 février 2025 avant 10h :
"Les oiseaux bavardaient gaiement, comme s'ils picoraient les vestiges de la nuit"
(dernière phrase du livre : "La papeterie Tsubaki d'Ogawa Ito).
Cette citation sera la dernière phrase de votre texte.

Merci de me prévenir avant le 13 février 18h, si vous participez

ABC

Autres participants (lien avec leur site) :