Publié le 29 Janvier 2024

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Une reprise de mes années "Jardin des mots"

un cadeau personnalisé pour Line qu'elle accepte de partager

Façon comme une autre d'entretenir les plates-bandes de mon jardin !

ABC

Vous pouvez le trouver :
Ici

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Publié le 19 Janvier 2024

 

Auour Ava Olafsdottir : « Eden »

Auteur islandaise, née à Reykjavik en 1958.
Roman traduit par Eric Boury

 Alba voyage aux 4 coins du monde pour des colloques sur les langues en voie d’extinction. Professeur de langue, elle relit des œuvres littéraires pour une maison d’édition. Pour compenser l’empreinte carbone de ses nombreux voyages en avion, elle calcule qu’elle doit planter 5.600 arbres. Elle achète une grande parcelle de terrain, une maison et commence l’aventure, avec les réactions de son père et de sa sœur, les commentaires des gens du village et de son voisin éleveur de brebis.
Elle se lie d’amitié avec un jeune migrant doué en langue et prêt à absorber tout le dictionnaire…

Une ode aux mots, une façon de montrer qu’il est possible de déjouer les paradoxes de l’existence et de se réinventer.
Écriture souple passant facilement du coq à l’âne. Une découverte sympa !

 

Antonine Maillet : « Madame Perfecta »

Dans ce récit écrit sur le fil tendu de l’émotion, Antonine Maillet ravive la mémoire de celle qui a tenu la barre de sa maison durant vingt ans.
Les souvenirs du quotidien qu’elles ont partagés, dans le rire comme dans les larmes, se mêlent aux confidences peu à peu dévoilées de l’attachante espagnole.

Un bon moment de lecture.

Eric de Kermel : « La traversée des lumières » 

 Des plaines de l’U.R.S.S. où il est né en passant par les plus grandes villes d’Europe, de la grâce de l’île de Brehat jusqu’aux paysages sublimes de l’Himalaya, le destin, hors normes, de Vadim brosse aussi celui du XXème siècle troublé. 
Le meurtre de son père et sa passion pour les échecs vont le conduire à la gloire et à l’exil dans une quête éperdue de lui-même. Le mystérieux regard d’une femme l’amènera à découvrir les hautes lumières du Tibet, la vérité de la nature et le secret de son enfance.
Une quête qui nous fait voyager, nous interroge sur le mystère de la vie et l’importance fondamentale des liens humains et de la nature.
Belle lecture !

Louise Erdrich : « La Sentence »

Prix Femina du roman étranger.

Ce roman étrange nous plonge dans les rapports difficiles des américains blancs et des amérindiens avec leurs diverses tribus et croyances, et tous les problèmes de racisme et d’intolérance. A travers la vie perturbée et tellement complexe de Tookie, qui ignore ou veut ignorer jusqu’à son vrai nom de naissance.
Drogue, prison, littérature et rites amérindiens, en passant par esprits et fantômes, ce roman nous fait naviguer avec des personnages qui se cherchent et essaient de construire leur vie, non sans difficultés et contradictions.
Une lecture parfois un peu compliquée, mais intéressante. Je le conseille, cela vaut le coup d’aller au bout.

 

ABC

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Publié le 17 Août 2023

Les derniers livres que j'ai lus et que j'ai appréciés pour des raisons
très différentes les unes des autres :

- Delia Owens : "Là où chantent les écrevisses" qui se déroule en
Caroline du nord, un bon roman très proche de la nature, abandon,
nature, passion, crime. Kya, de la pauvreté à la reconnaissance, elle
gardera bien caché le mystère qui l'entoure. Un bon roman d'été !

- Christy Lafteri : " Les oiseaux chanteurs" Sur le trafic humain et le
braconnage à Chypre. Style moyen mais différents thèmes très
intéressants. Je recommande.

- Maria Larrea : "Les gens de Bilbao naissent où ils veulent" (Prix du
premier roman 2022). Histoire d'un abandon, il m'a fallu plusieurs
chapitres pour rentrer pleinement dedans, ensuite je ne l'ai plus lâché.

- Page Comann : " Outaouais" 1847 des côtes déchiquetées d'Irlande
jusqu'aux immensités enneigées du Québec, le vent de l'Outaouais souffle
ses tempêtes et ses blizzards. Les hommes se révèlent plus violents que
la nature la plus sauvage. Grand roman d'aventure avec tous ses
ingrédients entre amour, violence et mort... Belle écriture !

- Anthony Doerr : " La cité des nuages et des oiseaux". Ce roman nous
entraîne de la Constantinople du XVeme siécle jusqu'à un futur lointain.
Un texte mystérieux va influencer la vie des cinq personnages principaux. Parfois
un peu compliqué mais de très belles pages, Grand prix de littérature
américaine 2022.

- Mathieu Malzieu : "Le guerrier de porcelaine", histoire de l'enfance
du père de l'auteur à la fin de la guerre 40 quand Mainou vient de
perdre sa mère à 9 ans et doit aller vivre chez sa grand-mère en zone
occupée. Une perle de tendresse à lire sans hésiter
.

 


ABC

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Publié le 27 Février 2023


"Il n'y a pas d'âge
il n'y a pas d'heure
pour une tartine de beurre"
Maria Bonjoch

Il n'y a pas d'âge
il n'y a pas d'heure
pour parler d'un coup de cœur

"Solange et Pimprenelle"
un petit trésor de mots et de tendresse
croisant mes chemins de lecture

J'ouvre la première page
J'aimerais m'arrêter à la dernière
C'était un cadeau à offrir
pour un anniversaire
Je l'offre sentant qu'il va plaire

Dès le lendemain
après un petit tour
ici
Je m'offre mon cadeau d'anniversaire
j'ouvre la première page
ne quitte plus Solange et Maria
jusqu'à la dernière

Mon amie reçoit son cadeau
ouvre la première page
ne quitte plus Solange et Maria
jusqu'à la dernière

Je vous invite à découvrir
cette belle rencontre
entre Solange et Maria
Elles ont écrit un livre
"Oui on l'a écrit toutes les deux" Solange

Un petit bijou que je ne peux pas
garder juste pour moi
lisez Solange et Pimprenelle

ABC

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Publié le 13 Septembre 2022


Tonino Benacquista

PORCA MISERIA


Juste l'envie d'attirer votre attention sur ce livre que je viens de terminer.
J'y suis rentrée progressivement, à petits pas pour m'y plonger de plus en plus intensément...

Les points forts qui m'ont particulièrement  touchée :

1) La sincérité de l'auteur.

2) Son chemin d'écriture.

3) Sa façon touchante, in fine, d'unir ses parents et de ne plus les oublier.

4) Ses mots de fils, devant la France entière, quand il obtient le césar du cinéma dans la catégorie scénario.


Je n'en dis pas plus, bonne lecture à tous ceux qui, comme moi, aiment les mots et l'écriture.

Ce qui sonne juste résonne au fond des cœurs.


ABC

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Publié le 11 Février 2022

Cela faisait bien longtemps que je ne vous avais pas partagé mes lectures :

Christian Signol : « Sur la terre comme au ciel »
Histoire d’un père Ambroise et d’un fils, Vincent, séparés par le destin… Pourquoi Vincent parti au Canada n’envoie-t-il plus de nouvelles ?
Ode à la nature, à l’envol des oiseaux et à leur vie aux étangs du Touvais, campagne berrichonne, aux grands espaces du nord québécois comme un voyage sur les ailes des oiseaux…
« Être au plus près de la nature entretient l’espoir et redonne vie. »
Un beau roman sur l’amour d’un territoire et sur la force des relations père-fils.

Jean d’Amérique : « Soleil à coudre »
« Tu seras seule dans la grande nuit », prophétie de Papa à la jeune Tête Fêlée. Ils vivent à trois, Papa, Tête Fêlée et sa mère Fleur d’orange dans la misère d’un bidonville haïtien. Tête Fêlée observe les adultes : la violence, le sexe, la drogue, la corruption. Elle essaie de se forger un avenir. Son enfance est meurtrie et piétinée face à la cruauté d’une vie sans pitié.
Magnifique écriture poétique malgré l’horreur des faits.

Mathieu Delaunay : « Pour tout l’or du monde »

M. Delaunay chargé de communication d’ONG québécoises est journaliste et vit à Montréal.
A travers huit nouvelles, ils nous parle de « personnages » aux destins chahutés, disséminés aux quatre vents de la Belle Provinces : une baleine dans le golf du Saint Laurent, une activiste écologique pourchassant les chasseurs en Gaspésie, Une inuite dans le grand nord,…
Très inégal suivant les nouvelles. J’ai été un peu déçue.

Jean-François Chabas : « Ils ont volé nos ombres »
Australie 1929, Bagea qui a une mère aborigène et un père irlandais qu’elle n’a pas connu, devient bien trop tôt doublement orpheline à 11 ans. Le roman raconte sa longue marche solitaire vers le nord évitant les blancs et les périls de la nature. Sur son chemin elle adoptera une femelle dingo (chien sauvage) et rencontrera Wan de la tribu des yawijibaya qui lui annonce qu’elle est le « témoin » rechercher par sa tribu… Nous voilà plongé dans la complexité des relations blancs et aborigènes comme entre tribus aborigènes…
Étrange, envoutant et permettant de faire un pas vers la connaissance des uns et des autres.

Mélissa Da Costa : « Tout le bleu du ciel »
« Jeune homme de 26 ans, condamné par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage », c’est l’annonce qu’il fait paraître dans le journal pour échapper au poids des angoisses et des attentions pesantes de sa famille, doutant fort d’avoir une réponse… La réponse est arrivée et il met son projet à exécution…
Joanne et lui vont partir à l’aventure en ignorant tout l’un de l’autre…  
Malgré les quelques invraisemblances tout est beau dans ce roman, les Pyrénées, la découverte des autres, l’écriture, les nombreuses citations…
Je me suis laissée emporter par ces deux personnages hors normes et ai dévoré le roman jusqu’au point final…

Marc Dugain : « La volonté »

Pas toujours facile de parler de ses parents et pour le fils de parler de son père…
Marc Dugain retrace ici la vie de son père et la difficulté de trouver sa place de fils à ses côtés. A travers l’histoire familiale, se lit l’histoire de la France des années 1940 à 1980…
(thèmes abordés : La polio, la Bretagne, les gueules cassées, recherche scientifique, place de la femme).
Émotion et tendresse. Un beau livre !

Christine Angot : « Le voyage dans l’Est »
Prix Médicis 2021
Christine qui vivait avec sa mère avait cru son père décédé. Elle le rencontre pour la première fois à 13 ans et commence alors un étrange parcours d’inceste vécu entre amour et haine avec beaucoup d’interrogations…
Le style est très cru et la blessure malgré l’écriture du livre ne pourra jamais se refermer car avant sa parution son père est décédé…
J’ai lu ce livre car il était proposé aux lycéens dont les classes participaient au prix Goncourt des lycéens… J’ai été très surprise que l’on puisse leur proposer un tel livre à leur âge…
Une psychothérapie de plus de l’auteur...

Clara Dupont-Monod « S’adapter »
Prix Fémina et prix Goncourt des lycéens 2021
Une cour, une maison, une famille dans le pays cévenole. Les pierres de la cour racontent ce qu’elles voient et ce qu’elles devinent : l’amour inconditionnel de l’aîné, la colère et le dégoût de la seconde, le terrible handicap du troisième et le rôle du petit dernier qui essaie de recoller les morceaux du puzzle familial et de faire enfin sourire ses parents.
Une idée originale et un peu déstabilisante de faire parler les pierres pour raconter le traumatisme de la vie d’une famille confrontée à la naissance et au quotidien d’un enfant handicapé… Tout reste impersonnel, les membres de la famille sont décrits mais n’ont pas de prénoms et j’ai dû plusieurs fois me remettre en mémoire que c’était les pierres qui racontaient…
Un livre poignant.

Laetitia Colombani : « Le cerf-volant »
Brisée par un drame personnel Léna quitte la France et son poste d’enseignante pour partir en Inde au bord du Golf du Bengale… Rencontres, espoirs, désillusions, arrivera-t-elle à changer la vie des enfants nés dans la « mauvaise » caste par la scolarisation, l’apprentissage de la lecture et de l’écriture ?  Un pari fou à réaliser avec Janaki, Preeti et les autres… 
Toute la condition des enfants de là-bas, dans un beau roman idéaliste.

Nicole Bacharan, Dominique Simonnet : « Les grands jours qui ont changé l’Amérique »
23 épisodes racontant chacun un évènement marquant depuis l’origine de L’Amérique jusqu’à aujourd’hui. Une très intéressante façon de relire l’Histoire et de comprendre les États-Unis d’aujourd’hui…
Une façon aussi de prendre du recul face à la réalité de notre monde et aux rapports entre les hommes et entre les nations.
Facile à lire je recommande.

 

ABC

(Vous pouvez aller consulter et déposer des commentaires sur le blog :
http://aufildeslivres42.blogspot.com/
ces résumés y seront publiés d'ici une dizaine de jours)

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Publié le 24 Novembre 2020


Jean-Claude Raspiengeas : « Routiers »



Tous ceux qui conduisent, comme tous ceux qui consomment devraient lire ce livre.

Les routiers étaient sympas, et ils roulaient pour nous. Ils sont toujours sympas, pour la grande majorité, et roulent toujours pour nous. En sommes-nous assez conscients ? Réalisons-nous la façon dont ils doivent continuellement adapter leurs conditions de travail ? Sont-ils suffisamment respectés ?

Avant de répondre à ses questions je vous invite à lire "Routiers", d’une façon claire et très documentée vous apprendrez beaucoup sur la vie des routiers, sur leur avenir ainsi que sur leur outil de travail, le camion. 

J'ai trouvé ce livre très intéressant.


Yannick Grannec : « Les simples »

1584, en Provence, l’abbaye de Notre Dame du Loup est un havre de paix pour une petite communauté de bénédictines. Ces religieuses doivent leur indépendance à la faveur du roi, et leur autonomie au don de leur doyenne, sœur Clémence, herboriste qui règne en maître sur leur petit hôpital soignant les villageois et aidant les femmes à accoucher et les enfants nouveaux nés à survivre…
Cette tranquillité, toute relative quand on découvre comment la plupart des femmes y sont entrées, va être grandement malmenée par l’évêque de Vence, Jean de Saline qui cherche à s’enrichir au dépend des sœurs… Il envoie deux de ses vicaires dont le jeune Léon pour inspecter et surveiller l’abbaye. C’est ainsi que le mal et le malheur s’insinue au couvent. De l’herboristerie à la sorcellerie, il n’y a qu’un pas à franchir…

Un roman historique plein de rebondissements, qui se lit facilement en dépit de quelques longueurs.


Caroline Martinez : « Les roses fauves »

Après son premier roman « Le cœur cousu », voici « Les roses fauves ». Dans la sierra andalouse, quand une femme sentait sa mort approcher, elle brodait un coussin en forme de cœur qu’elle bourrait de bouts de papier sur lesquels étaient écrits ses secrets. Ce cœur allait à sa fille aînée avec interdiction de l’ouvrir…
L’arrivée de l’auteur va bousculer sa vie. Par l’intermédiaire des cœurs cousus de ses ancêtres Lola, la boiteuse, va petit à petit découvrir des secrets de famille qui vont, entre morts et vivants, en bouleversant son jardin, bouleverser sa vie…

Un conte plein de rebondissements de plus en plus étranges qui, à mon avis, vont jusqu’à l’excès dans les tous derniers chapitres. Lecture facile, avec des chapitres courts se succédant entre la vie de l’auteur et de son héroïne…


Victoria Hislop : « Ceux qu’on aime »

Odyssée familiale et saga historique se déroulant en Grèce de 1940 à aujourd’hui.

Les membres de sa famille, quatre générations, étant venus fêter son anniversaire, Themis dévoile sa vie à deux de ses petits-enfants bien loin de s’imaginer que leur grand-mère engagée dans la résistance communiste, à la suite d’un de ses frères, a été guerrière, prisonnière et mère d’une famille qu’elle a composé en gardant les lourds secrets des conséquences de son passé politique.

Entre occupation, guerre civile, junte militaire nous vivons à travers ce roman, toutes les épreuves vécus par les grecs depuis la seconde guerre mondiale.

Le livre est bien documenté, et je l’ai lu avec grand intérêt.

ABC

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