Bonnet blanc :
Publié le 30 Janvier 2018
Bonnet blanc et blanc bonnet :
Né de trois fils de laine et d’un bonhomme de bois,
Je coiffe, je chapeaute, je couvre-chef les enfants, les princes et les rois.
J’ose, je me pose, je me dispose, je prends la pause et je m’impose.
Ils hochent la tête, me tiennent tête, me font la tête, prennent la grosse tête tout en gardant la tête haute.
Je risque ma tête et n’en fais qu’à ma tête, tête de pioche, tête de mulet.
Ils en perdent la tête, je m’entête, je les tétanise avant de changer de tête en les abandonnant tête à tête ou trois têtes sous le même bonnet.
Né de trois fils de laine et d’un bonhomme de bois,
Mon père était sculpteur.
Ma mère tricotait des heures et des heures.
Drôle de matin qui m’a vu naître de leurs doigts.
Je coiffe, je chapeaute, je couvre-chef les enfants, les princes et les rois.
J’ose, je me pose, je me dispose, je prends la pause et je m’impose.
Je les prends sous mon bonnet, ils deviennent bonnets de nuit.
Ils sont bonnets de nuit je les métamorphose en gros bonnets.
Quoiqu’il arrive, pompon sur mon bonnet, je suis bonnet blanc et blanc bonnet, né de trois fils de laine et d’un bonhomme de bois.
La tête te gratte, t’agace, t’escagasse, trop tard petit tête. J’aurai dû t’avertir, qu’en lisant mon histoire, enfants, princes, rois, qui que tu sois, tu ne sauras plus où donner de la tête. Tu la garderas toujours proche de mon bonnet.
ABC