Cher Père Noêl,
Si tu passes par chez moi, tu trouveras du pumpernickel et un verre de lait, que tu boiras dans le feu de l’action, sous la lumière des étoiles, ce sera ton opium qui te permettra de mener à bout ta mission de la nuit de Noël. Je t’ai concocté ce petit cadeau, car j’ai du mal à croire que sans te sustenter, du soir au matin, tu arrives à contenter tous les enfants de la terre scrutant le ciel espérant te voir toi et tes rennes tirant ton traîneau. J’ai demandé à un de tes lutins, celui qui porte toujours une casquette, de glisser mon adresse, dans une poche de ton pantalon, mais je les sais coquins et farceurs, peut-être l’aura-t-il glisser dans une de tes chaussettes. Prudent, au cas où ton GPS aurait une défaillance, j’ai parsemé le chemin tortueux qui mène jusqu’à ma porte de crottes en chocolat, j’ai pensé que tu apprécierais et n’aurais ainsi aucun mal à me trouver. Ma famille sûrement dormira, mais moi je t’attendrai, pour t’offrir ma petit collation. Et oui, cher Père Noël, la joie de te voir dans mon paysage quotidien, ne serait-ce que quelques secondes, serait pour moi, le plus beau des cadeaux, car depuis bientôt soixante dix ans que je t’attends, je ne suis toujours pas certaine que tu existes vraiment… Moi qui sais depuis déjà plusieurs année que le Père Noël, c’est moi, peut-être m’apporteras-tu la clé de ton mystère ???
A bientôt donc, je compte les jours avec tant d’impatience !
Avec un gros sac de bisous à partager avec tes lutins.
Une croqueuse de mots.
ABC