Publié le 26 Septembre 2017
Petra di Giovelina
un nom qui chante à l'oreille
une vue qui enchante le regard
Au pays de Fanfan
l'accueil est plus que souriant
Première rencontre au village
ABC
(un clic sur les photos)
balades entre mots et photos
Publié le 26 Septembre 2017
Petra di Giovelina
un nom qui chante à l'oreille
une vue qui enchante le regard
Au pays de Fanfan
l'accueil est plus que souriant
Première rencontre au village
ABC
(un clic sur les photos)
Publié le 13 Septembre 2017
Déjà le chant d'automne
aux derniers jours d'été
quelques feuilles tourbillonnent
emportant les pages du calendrier
Faut-il le fil des jours précipiter ?
Pas à pas septembre s'enflamme
accueillant les cadeaux saisonniers
La rose s'accorde avec l'été
qui bientôt va nous quitter
laissons-le encore flâner...
ABC
Un écho à Marie
Un clic sur la photo
Publié le 12 Septembre 2017
Publié le 10 Septembre 2017
Publié le 10 Septembre 2017
Sur une création d'Adamante
Ah si j'avais pu naître nain de jardin ?
Mais non :
Je fus, d'abord, trois petites pommes,
Je fus, ensuite, rond comme un ballon,
Je fus, enfin, petit, trapu, joufflu,
Je naquis Oups,
Oui, Oups tout simplement.
Mon cœur est gros comme mon bidon,
Ma tête, pour un oui comme pour un non,
Devient rouge, verte, bleue, jaune citron.
Mes jambes s’arcboutent pour avancer
Sur deux pieds mal équilibrés.
Je suis Oups,
Oui, Oups tout bêtement.
Petit, c’était drôle,
Jeune, c’était complexant,
Adulte, c’est encombrant,
D’être Oups,
Oui, Oups bien tristement.
Moi qui aurait tant aimé,
Dans un jardin d'enfants,
Être, Prof, Atchoum ou même Grincheux,
Juste un instant,
Je me demande à quoi cela rime
D'être Oups et différent ?
ABC
Bloc en pause pour une dizaine de jours
Publié le 7 Septembre 2017
Thème proposé par Dômi :
et si Jésus naissait de nos jours…
Cela donnerait la « une » dans tous les journaux télévisés…
À vous de broder autour de cette histoire.
Sans hésitation, si c'était le cas :
Je ne parlerais pas pour lui (Jésus), je ne parlerais pas pour eux (les journalistes).
Je crois que s’il naissait aujourd’hui rien ne se passerait comme quiconque peut l’imaginer.
Je me tairais donc pour entendre chaque murmure du vent portant un nouveau souffle de vie.
ABC
Publié le 7 Septembre 2017
Une rediffusion d'un texte que plusieurs sûrement connaissent déjà,
j'y reviens car j'ai un faible pour ces improbables voyages
Dans le fond d’un grand placard tout noir vivaient une armée de valises de toutes tailles et de tous âges… Les plus vieilles, en osier, avaient voyagé dans des trains à vapeur. Les adultes en similicuir se souvenaient des compartiments de voyageurs le long des couloirs de wagons courageusement tirés par une vaillante BB. Les jeunes souriaient, narquoises, elles qui filaient, comme le vent, dans des TGV qui, en deux temps trois mouvements, les conduisaient de la ville à la mer, de la ville à la montagne, de la ville à la ville……
Dans un coin du placard, posé sur une grosse malle, un élégant baise-en-ville écoutait attentivement leurs récits de voyages. Lui, bagage à main, ne connaissait que les avions et les grands espaces. Fermant les yeux, pour mieux y croire, il rêvait de tunnels, de coups de sifflet et de gares….. Régulièrement, il disparaissait du placard emporté par une main pressée qui, quelques jours après, l’y redéposait aussi négligemment qu’elle l’en avait retiré… Retrouvant sa place, il reprenait ses rêves imaginaires de trajets sur les rails, ignorant qu’à chacune de ses absences, la malle, en songe, le regardait, attendrie, disparaître dans la rue, et pensait émue aux merveilleux instants qu’il devait vivre, dans la clarté du ciel, au-dessus des nuages…
Dans le fond d’un grand placard tout noir, chacun des bagages vivait dans l’espoir d’un improbable voyage………
ABC