Publié le 30 Avril 2017
Publié le 29 Avril 2017
Pour l'herbier poésie d'Adamante
Georgios-Jakobides
Aux portes du palais
juste un instant de rêve
sa vie fanera-t-elle
moins vite que ses violettes ?
ABC
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Publié le 29 Avril 2017
Pour la photo de la semaine de Patricia
Petits cadeaux de la semaine
Le bonheur est simple
comme un bouquet de tendresse
ABC
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Publié le 24 Avril 2017
Publié le 21 Avril 2017
Publié le 21 Avril 2017
Pour la photo de la semaine de Patricia
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Sur la fenêtre de la cuisine jeudi 19h35
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Publié le 20 Avril 2017
Céline Curiol : « Les vieux ne pleurent jamais »
À 70 ans Judith, veuve d’Herb, depuis un an, vit à New York la maison voisine de Janet, fantaisiste et décomplexée, qui fera tout pour la distraire malgré elle. Judith est française et une photo laissée par Herb dans un livre réveille en elle tout son passé et son enfance avec lesquels elle se demande si elle doit renouer ou continuer à les ignorer comme elle l’a fait jusqu’ici…
Ce livre, très narratif, constitué principalement du monologue de Janet qui retisse son passé et nous fait part de toutes ses réflexions et impressions, nous parle sans concession de la vieillesse qui s’installe et s’impose progressivement, des relations mère et fille et du poids de l’amitié, à travers un voyage organisé, puis un retour temporaire et impromptu en France…
J’ai apprécié le style de l’auteur, ainsi que la volonté de cette femme, poussée par sa voisine, de ne pas se laisser tomber dans la dépendance en acceptant lucidement les réalités de son âge.
Emmanuel Dongala : « La sonate à Bridgetower »
Au début de l’année 1789 débarquent à Paris le jeune violoniste prodige, George Bridgetower, neuf ans, et son père, un noir de la Barbade qui se fait passer pour un Prince d’Abyssinie et qui, sur les traces du père de Mozart, voudrait trouver fortune et gloire grâce à son fils qu’il tient fermement sous sa coupe. Ils arrivent d’Autriche où George a été l’élève de Haydn… Mais chassé par la révolution française, père et fils vont partir en Angleterre. Après bien des aléas, George va s’affranchir de la lourde tutelle de son père en étant sous la protection du Prince de Galles. Son père sera chassé du pays pour trouble à l’ordre publique en luttant, à sa manière, contre racisme et esclavagisme.
George finira par revenir en Autriche pour y retrouver sa mère et son frère et faire la rencontre de Beethoven avec lequel il liera une amitié mouvementée…
J’ai apprécié ce roman très documenté historiquement, socialement et musicalement dont la simplicité de l’écriture et le rythme de la narration maintiennent l’intérêt de bout en bout.
Jacques Semelin : « Je veux croire au soleil »
Jacques Semelin est Directeur de recherche au CNRS et enseigne depuis 1999 à Sciences Po où il a créé un cours sur les génocides et violences extrêmes. C’est à se titre qu’il a été invité en 2014 à donner des cours à l’Université de Montréal. Il nous propose, à travers son récit, un voyage dans la tête et le corps d’un non-voyant. Chacun des sens est sollicité, ouïe, odorat, toucher, pour pouvoir vivre au quotidien dans un environnement inconnu… Jacques Semelin est devenu lentement aveugle à partir de l’âge de 16 ans…
Son envie de vivre de son métier, qui le passionne, l’aide à dépasser ce lourd handicap et à aller de l’avant malgré les nombreux obstacles physiques et psychologiques.
De plus, nous entrons avec lui et avec intérêt, dans le système universitaire canadien, bien différent du nôtre.
L’intérêt du livre est dans l’expérience forte et personnelle que l’auteur nous fait vivre avec lui, plus que dans la qualité ordinaire de l’écriture.
ABC
Je rappelle que vous pouvez toujours trouver de bonnes idées de lectures sur :
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