Publié le 23 Octobre 2015
À la lanterne de son silence
Elle marche seule
Dans la nuit noire
De ses désespérances
Allumons la lumière
ABC
pour l'herbier d'Adamante
voir l'illustration chez elle
balades entre mots et photos
Publié le 23 Octobre 2015
À la lanterne de son silence
Elle marche seule
Dans la nuit noire
De ses désespérances
Allumons la lumière
ABC
pour l'herbier d'Adamante
voir l'illustration chez elle
Publié le 21 Octobre 2015
Les yeux qui pleurent
et la goutte au nez
l'hiver attaque
***
si petit si discret
il passerait presque inaperçu
sale microbe
***
Ce temps de chien
lui vaut une fièvre de cheval
et la chair de poule
ABC
blog en pause jusqu'au 1er novembre
Publié le 19 Octobre 2015
Papotage de novembre, déjà,
avec et pour Patricia
Entre Rhône et Saône
un étrange crabe
certains l'aiment, le trouvent beau
d'autres non
c'est selon, une histoire de goût
je dirais plus d'architecture contemporaine
à vous de décider
vu, de l'intérieur c'est autre chose
un vase de verre
il ne peut laisser indifférent
et s'ouvre sur l'extérieur
comme sur le ciel
nouveau musée de Lyon
qui vaut le détour
pour lui
comme pour les richesses qu'il renferme
et qui nous permettent de remonter
de façon originale
du Bigbang à nos jours
J'y suis allée,
je n'ai pas été déçue,
j'y retournerai
si vous passez par Lyon,
je vous conseille une visite
à ce curieux et intéressant
écrin de verre
ABC
Pour en savoir plus :
http://www.museedesconfluences.fr/
(N'oubliez pas de cliquer sur chaque photo)
Publié le 18 Octobre 2015
Publié le 16 Octobre 2015
De la rose
au soleil
quelques rayons de vie
éclaircies
bourrasques
tempêtes
canicules
clin d'œil de lumière
fleurs d'un jour
ainsi progressent
les pas des hommes
d'aujourd'hui
vers demain
Bonheur
Espoir
Chagrin
en petit
ou en grand
se trace le chemin
ABC
Pour l'herbier d'Adamante
d'après une image de : Martiros Hakopian
que vous trouverez :
Publié le 13 Octobre 2015
Thème : Le vent, votre texte devra comprendre une allitération, un épitrochasme et un oxymore.
Ma participation :
Rêve de photographe
Dés son réveil, le vent, vol-au-vent, se levant, s’envole. Il souffle, s’essouffle, tourbillonne, s’arrête, repart, caresse brutalement une feuille de chêne, la soulève, la détache, l’entraîne, la pose, l’abandonne, revient lui offrir sa bise du soir avant de s’endormir, sous la lune blanche, d’une lumineuse nuit étoilée.
Demain, peut-être, ne reprendra-t-il pas sa course à l’aube d’un jour nouveau ? Lui-même n’en sait rien. Ami, ennemi, il ne choisit ni ses tendres caprices, ni ses colères soudaines.
Le marin l’aime et le redoute. Moi, j’attends la folie ébouriffée de son passage dans la chevelure des blés pour, d’un clic, arrêt sur image, le retenir prisonnier, lui, l’éternel voyageur que personne ne peut apprivoiser.
ABC
Autres participations :
Le prochain thème est à publier le samedi 21 novembre :
"Les mots murés dans le silence attendent qu'on leur donne la parole" Dominique Novat
Publié le 12 Octobre 2015
À la barre Martine 85
d'après sa cinquième photo que vous trouverez
Rêve d'enfant :
Enfant, j’ai longtemps rêvé d’un grand puzzle sur la mer. En bleu et blanc, j’ai dessiné son contour, et, minutieusement, construit les plans du radeau qui m’emporterais pour le long voyage de la vie. Appliquée, passionnée, je revenais, souvent, l’été, au bord de l’océan, déposer mes désirs, mes envies, mes ambitions même. Crayon à la main, je scrutais l’horizon me concentrant sur le projet s’élaborant dans ma tête, et, sur le papier, prenant corps…
La vie a fait le reste, avec ses brumes, ses éclaircies, ses rayons de soleil et ses violents orages. Parfois, mon radeau a pris l’eau, sans jamais faire naufrage. J’ai tenu le rêve, le crayon et la barre, sans oublier l’enfant dessinant sur la plage. J’ai ri, pleuré, souri, grimacé, partagé, fixant toujours la ligne d’horizon qui chaque jour de marées en marées se rapprochait pour mieux s’éloigner…
À l’heure du bilan, me revoilà sur le rivage, mes croquis à la main, mes rêves évanouis et l’espoir de l’aujourd’hui plus beau qu’hier, moins beau que demain…
Quand il faudra franchir le dernier pas, en nageant vers l’ailleurs, mon puzzle résistera-t-il à l’air du temps ? S’échouera-t-il lamentablement ? Quelqu’un d’autre prendra-t-il la barre ?
Peu importe, tant que renaîtra la beauté du rêve d’un enfant.
ABC