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Stella (3) :
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« Plus de coquelicots, mais alors… »
Stella ne finit pas sa phrase, plus de coquelicots, plus de prés, plus de vert, plus de rouge, adieu les chants, adieu la valse. Elle se mit d’un coup à sangloter…
« Oh, non ! » s’exclama le lampadaire, « non ne pleures pas, c’est Noël, personne ne doit pleurer quand vient Noël »
« Noël ! qui est-ce Noël ? »
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« Tu es bien ignorante toi qui tombes du ciel. Noël, ce n’est personne, c’est une fête, une grande fête, la plus belle des fêtes pour les enfants. Alors si tu pleures... »
« Si je pleure » hoqueta Stella
« Si tu pleures la fête ne sera pas complète et les enfants seront tristes… Regarde, tu vois, là juste au bout du chemin, une autre lumière, c’est celle de la porte d’entrée d’une grande maison dans laquelle vivent plusieurs enfants. Sèches tes larmes et va regarder par une fenêtre ce qui se passe à l’intérieur… »
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Stella était curieuse, sa curiosité lui fit oublier sa tristesse et ses larmes. Elle s’avança sur le chemin et vit que la porte de la maison était entrebâillée. Elle se faufila à l’intérieur et ce qu’elle vit, elle sut qu’elle ne l’oublierait jamais…
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Dans une grande pièce, juste devant elle se dressait un immense sapin, vert tout vert, avec des boules rouges et des boules or, avec des guirlandes et des cœurs. Au pied de ce sapin cinq paires de chaussons l’entouraient. Elle voulut voir de plus près…
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Elle voulut voir de plus près, timidement sans bruit, elle s’approcha, trop petite pour avoir une vue d’ensemble, elle s’accrocha à la branche la plus basse, et lentement se mit à grimper le long d’une guirlande jusqu’à ce qu’elle soit arrivée au sommet.
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Arrivée tout en haut du sapin, Stella s’assit confortablement au sommet et ne sachant où donner de la tête, écarquillait les yeux, en tournant sa tête dans tous les sens. Elle vit non loin du sapin, une belle cheminée, sur laquelle était déposée des bougies vertes et rouges. Dans la cheminée une grosse bûche prête pour une belle flambée.
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Et comme elle allait s’assoupir, après toutes les émotions qu’elle venait de vivre, elle entendit un bruit semblant venir du dehors. Par la fenêtre elle crut apercevoir une traînée lumineuse, et de la cheminée sortit une voix qui grommelait « Oh la la, quelle nuit, heureusement que le jour va bientôt se lever… » Et ce qu’elle vit ensuite, aucun enfant ne l’a jamais vu…
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Aucun enfant ne l’a jamais vu. Deux grosses bottes noires apparurent dans la cheminée, puis des jambes rouges, et après un petit effort tout un grand bonhomme joufflu et portant une longue barbe blanche, sauta sur le sol en tirant derrière lui une grande hotte. De sa hotte un à un, le bonhomme sortit des paquets, des petits, des moyens, des gros, tous enrobés de papiers brillants et multicolores qu’il déposa sans hésitation, devant chacune des paires de chaussons. Puis comme par magie, il fut aspiré par le conduit de cheminée et disparut…à suivre...
ABC
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Commentaires
Et bien moi je l'ai aussi vu le fameux bonhomme! :-) Bises alpines enneigées et merci pour cette féérie douce.
Je crois que Stella va briller de tous ses éclats dans les yeux des enfants et si les larmes sont là ça sera de joie !
c'est la belle nuit de Noël et tout devient merveilleux comme ton histoire! bises et bonne journée
Bonjour Annick,
Je mettrai mes chaussons, sait-on jamais que moi aussi je vois le vrai Père-Noël comme Stella !
Bravo et bonne journée.
Annie
Un vraiment joli conte mais pas eu le temps samedi dernier les petits bien trop excités devant le sapin..et crevé après...pas grave d'autre occasions seront très vite là. Bisoussssss
Ce soir, j'ai pris le temps de lire ce beau conte de Noël!
bravo, j'aime beaucoup l'histoire de stella.
14SIMENONMercredi 19 Décembre 2018 à 15:12
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Témoin silencieux d'un fait annuel... apparition et disparition de l'homme le plus important de décembre ;-)