• cet été-là... (bis) :

     

    Cet été-là,

    Sieur Carambar
    Sur un âne sucré
    Gravissait le chemin praliné
    D’une montagne pain d’épice
    Sa hâte était grande
    D’en atteindre le sommet
    Pour y afficher sa publicité
    Avant le chant du coq

    Madame Pâte de Guimauve
    Matinale s’il en fut
    N’en croyant pas ses yeux
    D’apercevoir dés l’aube
    Son amant caramel
    Au sommet de sa gloire
    Sauta pour le rejoindre
    Dans un taxi de réglisse

    C’est ainsi,
    Que cet été-là,

    Du haut d’un gâteau d’anniversaire
    Des bambins émerveillés
    Fêtèrent en grande pompe
    Les noces peu ordinaires
    D’un carambar et d’une pâte de guimauve
    Fondant de bonheur
    Dans leur bouche gourmande

    Moralité :
    Les désirs sucrés
    Sont ascensionnels.


    ABC

     

    Nouveau thème à publier sur vos blogs le samedi 17 octobre :

    Le vent

    votre texte devra comporter :

    - une Allitération

    - un épitrochasme

    et

    - un oxymore


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  • Cet été là...


    Thème : le texte doit commencer par « Cet été-là »

    et comporter les mots suivants : chant, désirs, taxi, carambar et montagne.


    - Cet été-là fut, un été mémorable, en préadolescents bêtes et méchants nous jouions à nous faire peur, avec des jeux débiles qui nous rendaient hilares, tout en nous attirant quelques ennuis.
    - Raconte.
    - Il n’y a rien à raconter de très palpitants, nos désirs les plus farfelus étaient tous plus sots les uns que les autres, et nos rêves les plus fabuleux, n’étaient rien d’autre que des rêves d’enfants.
    - Allez raconte.
    - Raconter quoi, notre peur bleue, d’avoir été poursuivis par la fureur d’un cheminot dont nous avions, à la tombée de la nuit, réussi à arrêter la Micheline, avec des signaux lumineux, d’une vieille lampe tempête, trouvée dans le grenier, d’un chalet abandonné, au flanc  de la montagne, dans ce lieu magique où nous passions nos vacances.
    - Raconter « Taxi » et « Ambulance », nos deux karts à pédales que nous avions fabriqués, non sans mal, et qui nous permettaient de dévaler les pentes en prenant, non sans risques, quelques tournants relevés. Nous nous en sommes toujours sortis sans trop de mal, quelques bleus, quelques bosses. Le seul qui ait dû aller à l’hôpital fut un ami de passage, faute de savoir négocier ses virages, par manque d’expérience. Il avait choisi « Ambulance » qui ne lui a pas porté chance !
    - Raconter nos enfantillages d’un soir où, partagés entre frousse et fous rires, nous avons, avec quelques pétards, explosé toutes les boîtes aux lettres des chalets avoisinants. Suivi de la honte quand nous fûmes démasqués et avons dû passer le restant des vacances à travailler pour les rembourser.
    - Raconter encore, nos soirées romantico-gourmandes  où allongés en étoile, tête contre tête nous rêvions de voyages en auto-stop, en suçant des carambars et en tirant, chacun à notre tour, sur une cigarette fauchée dans le paquet d’un grand frère. Affreux calumet de la paix, provoquant quelques quintes de toux, qu’aucun de nous n’aurait refusé, de peur d’être traité de bébé.
    - Raconter nos fausses escapades dans le bois le plus proche pour détourner le petit torrent qui rafraîchissait les bouteilles de rosée de notre vieux voisin. Ce qui avait le don de le mettre dans des colères noires nous permettant d’enrichir notre vocabulaire d’injures grossières.
    - Raconter enfin, le chant fétiche, cri de ralliement de notre groupe de copains et copines, dont les paroles n’avaient ni queue ni tête et que nous chantions à tue-tête sous les fenêtres de la bonne du curé qui nous chassait, exaspérée par notre chahut, et, hermétique à nos inepties.

    - Tu voulais que je te raconte, et voilà que tu me regardes bouche bée, les yeux écarquillés comme si, oui, comme si, tu venais de découvrir que moi aussi, un jour, j’ai pu cumuler quelques bêtises qui m’ont permis de grandir…


    ABC

    (Un second texte, sur le même thème lundi, et publication du thème d'octobre)

     

    Je vous invite à aller lire les participations de :

    Jill Bill

    Lady Marianne

    Colette

    Aurélia

     

     


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  • En poupée Barbie

    elle n'a que cinq ans -

    les rêves de sa mère

    ***

    Podiums et catalogues

    elles sont jeunes grandes et minces

    - comment je m'habille ?

    ***

    Dans la rue

    sur sa taille mannequin

    les hommes louchent

    ***

    Mode masculine

    mannequins efféminés

    - je cherche l'homme

     

    ABC


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  • Jardin des mots, jeudi poésie

    Jeudi poésie, thème libre proposé par Lilou

     

     Jardin des mots

     

    Les mots de ce jardin

     sont saveurs harmonieuses

    se cultivant sans souci

    des heures ni des saisons

     

    la plume comme un râteau

    les récolte au hasard

    en poétiques perles

    s'offrant précieusement

     

    elles s'enfilent en colliers

    pour orner les plates-bandes

    fleurissant chaque jour

    de leur beauté subtile

     

    Quand vient le crépuscule

    une à une elles s'envolent

    allumant les étoiles

    au firmament des mots

     

    ABC

     

     


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  •  

    Rose trémière :

     

    Promesses

    d'un jardin en fête

    dés le printemps

     

    ABC

     


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