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Arrêt sur image
je regarde
je tends les bras
vers le ciel
quelques chose me retient
Comme l'arbre
j'ai pris racine
entre les couleurs
de la vie
et le rayon blanc
de la lune
j'ai noué le ruban
des jours
le haut m'appelle
le bas ne me lâche pas
par le fil voletant
de mille soucis quotidiens
les moucherons me retiennent
encore un peu
à la tombée du jour
ABCPour voir l'illustration, rendez-vous chez Adamante
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Lénaïg à la barre qui attend une belle rencontre
Pour une belle rencontre
ce fut une belle rencontre
Je me permets de ne pas vous la souhaiter
Frissons :
Rencontre brutale avec l’animal, j’en frémis quand je n’en souris pas…
Voici les faits :
J’étais avec une amie en train de nettoyer un local que nous utilisions pour une association. Toutes les deux jeunes femmes, nous avions juste trente ans, pleines d’énergie, nous y mettions tout notre cœur et je peux vous assurer qu’à nous deux l’ardeur au travail ne faisait pas défaut…
Dans le local, un placard plein de bazar à trier et surtout à jeter. Nous nous y mettons sans hésiter, en fredonnant et en riant. Soudain je tire, du bas du placard, une vielle toile de jute en boule, quand un gros rat, rat de ville, rat d’égout, me saute dessus. J’ai fait un bon en arrière en hurlant, je ne crois pas qu’il y ait de mots plus fort pour décrire mon cri de peur. La gardienne de l’immeuble, qui n’était pas loin, s’est précipitée pour voir ce qui se passait. J’étais tremblante dehors pendant que mon amie courait, après le dit rat, armée d’un balai, elle ne semblait pas du tout impressionnée alors que l’animal, lui, ne savait plus où se cacher. Je frissonne encore de la suite de cette histoire.
Le rat finit par se faufiler derrière un panneau de bois. Il était pris en sandwich entre le panneau et le mur et sans barguigner, l’amie et la gardienne, arc-boutées sur la planche en bois, l’ont bel et bien écrabouillé pendant que la pauvre bête poussait des cris comme un cochon que l’on égorge…
Nous avons trouvé le trou par lequel cette vilaine grosse bête, il était vraiment gros, avait pénétré dans le local. J’ai houspillé mon mari jusqu’à ce qu’il puisse venir le boucher. Pendant longtemps, j’ai eu des appréhensions à ouvrir ce placard, et c’est encore avec dégoût que je vous en fais part.
ABC
P.S. Cette histoire est entièrement véridique, je l’avais rangée tout au fond de ma mémoire, mais cherchant par quel biais répondre à la consigne, pour la seconde fois, elle est brutalement revenue à la surface.
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Prendre une heure,
juste une petite heure
pour remettre les pendules à l'heure
et la vie dans le bon sens :
(un clic sur la photo)
ABC
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Les schtroumphs sont venus
habiter chez moi
Mais curieusement
Ils ne se montrent pas
Ferait-il trop froid ?
ABC
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