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Par abécé le 18 Avril 2016 à 07:02
Regardez le Carnaval d'Arlequin de Miro' et écrivez :
Surréalisme :
Au royaume du surréalisme
Tout devient extraordinaire
Plus de frontière
Plus de barrière
Miro’ s’y mire
Miro’ s’y marre
Non, Miro’ a faim
Pauvre arlequin
Tout tourne
Tout tourneboule
En une mixture
Hallucinations
Inspiration
Constellations
Entre creux à l’estomac
Et création
Ses pinceaux se perdent
Danse endiablée
D’un spectacle déjanté
Miro’ se mire
Miro’ se marre
Non, Miro’ croque ses visions
Dévorant sa toile
Pour combler la faim
En l’absence de pain
Carnaval
Carnaval d’Arlequin
Chef d’œuvre des années vingt
Miro’ s’y mire
Miro’ s’y marre
Non, Miro’ peint
ABCProchain thème, à publier sur votre blog le samedi 14 mai :
"crépuscule, taille unique"
Blog en pause
17 commentaires -
Par abécé le 16 Avril 2016 à 06:49
Regardez "Le Carnaval d'Arlequin de Miro' et écrivez :
Récréation :
Dans la salle de récréation, tout et son contraire était possible, de la musique à la pêche à la ligne, en passant par les dés et le cerf-volant, les enfants n’avaient chaque jour que l’embarras du choix.
Ce fut d’abord une belle histoire menée par quelques clowns acrobates qui du haut de leur échelle semblaient arbitrer chaque jeu de leur baguette magique. Tout roulait, dansait, volait, se croisait, en une harmonie colorée, comme un tableau merveilleux dans lequel chaque élément s’articulait de manière à créer un petit chef d’œuvre ludique pour la plus grande joie des petits et des grands.
- Jusqu’au jour où…
- Le jour où quoi ?
- Le jour où…
- Dis-moi l’artiste, pourquoi crées-tu ce jour ?
Sans répondre, concentré et silencieux, le peintre continua son tableau en ouvrant une fenêtre. Aussitôt apparut un étrange soleil aux sombres rayons noirs qui semèrent quelques malencontreuses perturbations.
L’échelle vacilla, la guitare émit quelques fausses notes, le cou d’Arlequin s’allongea comme celui d’une girafe, le pauvre pantin se mit à loucher, ses moustaches tanguèrent dangereusement. Toute la salle chancela. Des bruits étranges s’échappèrent de nul part. La palette de l’artiste répandit ses couleurs au petit bonheur la chance. L’harmonie diurne devint cauchemar nocturne…
Conscient alors d’une anomalie dans l’accomplissement de son aire de jeux, le peintre, retrouva ses esprits, et d’une main experte, referma la fenêtre. Il peignit dans la transparence de la vitre, le chapeau noir et pointu du magicien du soir, le bonnet rouge du lutin du jour. Les pouvoirs conjugués de l’un et de l’autre figèrent la scène en un tableau final. L’artiste signa sa toile.ABC
un deuxième texte lundi avec le nouveau thème pour mai
Autres participations
16 commentaires -
Par abécé le 21 Mars 2016 à 06:01
« Ce n’est pas tant la bougie qui nous fascine et nous captive, mais la précieuse précarité de sa flamme »
Dame Bougie
En son cœur meurtrie
Eut beau
Se pomponner
Se maquiller
De coquetteries
En coquetteries
Endosser mille atours
Pour habiller son corps
En épousant le décor
Il n’avait d’yeux
Que pour la couleur
La chaleur
L’ardeur de sa flamme
Rongée de jalousie
Autant que de chagrin
Petit à petit
Moralement anéantie
Elle laissa couler son énergie
Éperdue
La flamme diminua
Vacilla
Se noya
Dans la cire fondue
Plus de flamme
Plus de magie
Ses yeux se détournèrent
Dame Bougie
Toute rabougrie
Sombra dans l’oubli
Moralité :
En un tout, la beauté comme la déchéance se partagent.
ABCProchain thème à publier sur vos blogs le samedi 16 avril :
Regardez le carnaval de l'Arlequin de Miro' et écrivez :
(n'oubliez pas de me prévenir si vous participez, merci)
23 commentaires -
Par abécé le 20 Mars 2016 à 05:59
« Ce n’est pas tant la bougie qui nous fascine et nous captive, mais la précieuse précarité de sa flamme »
Quand voguent les pensées
Sur la vague de la flamme
Peu importe la bougie
L’une éclaire
L’autre porte
L’idée vagabonde
N’épouse que la première
Ignorant la seconde
Qui coupant sa mèche
Éteint l’envie
En éteignant la flamme
ABC
15 commentaires -
Par abécé le 19 Mars 2016 à 05:53
« Ce n’est pas tant la bougie qui nous fascine et nous captive, mais la précieuse précarité de sa flamme »
Une feuille
Une plume,
Une bougie
Une flamme
Des ombres
Pour le décor
Des mots
Qui s’installent
Bousculant le voile
De l’inspiration
Léger souffle
La feuille frémit
Se froisse
L’esprit divague
Plus de support
Plus de bougie
Seule la flamme
Un à un
Les mots s’effacent
En silence
La flamme hésite
Vacille
S’éteint
Déposant
Ses derniers pétales de rêves
Sur la feuille blanche
ABCCe thème m'a inspirée trois textes,
j'en publie un demain et un lundi
lundi, nouveau thème pour avril
Autres participations :
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