-
Herbier poésie :
Pour Adamante sur une photo de Susi S :
Oublier la vie de château
c’était en Espagne
ou en rêve
restent quelques ruines
sous la broussaille
Un coup de peigne
une touche de rouge à lèvres
un léger soupir
la porte claque
au nez de son enfance
Derrière une vitre brisée
meurent ses dernières racines
elle n’a plus de larmes
la source est tarie
ABC
-
Commentaires
Devoir partir pour faits de guerre, on ne le souhaite à personne et pourtant... ça continue !
Pauvre maison.
Certaines vieilles demeures ont une aura riche de beaux souvenirs, comme une lumière. Et d'autres dégagent au contraires des ondes mélancoliques, voires ténébreuses. Vaste sujet qui t'a inspiré de belles images
Bises
Coucou ABC
C'est tjrs bcp de mal à quitter une maison... Alors quand la guerre s'en mêle... ou un incendie... ou une inondation ...
Mieux vaut claquer la porte sans se retourner et recommencer...
J'aime ce texte concis qui décrit si bien !
Bravo et bisous
En Espagne ou en rêve... Nostalgie et tristesse prises dans les broussailles. Un très beau texte.
Je passais pour une herbe et j'arrive en Espagne, mais toujours un bonheur à te lire, même si je ne laisse pas de commentaire sur tous tes articles.
-
Vendredi 6 Janvier 2017 à 22:01
-
Ajouter un commentaire
Un adieu triste et sec...