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Cyprès :
Poings gantés de bleu
petits boxeurs cyprès
tisseurs de dentelleMême pas peur, chantait la cigale
De quoi aurais-tu peur ? Répondait le cyprès. Mes poings sont de velours, innocents, jamais ils ne frappent. Au creux de mes mains se tricote ma grandeur. Demain mon chapeau saluera les étoiles.S’ouvrir au soleil
en camaïeu de verdure
toujours plus hautÉchelle vers le ciel, le cyprès, en bordure des tombes, élève le chant de la cigale, porteur de la complainte des hommes. Elle chante tout le jour, écoute toute la nuit. Les secrets dont elle se fait écho, unissent terre et firmament.
Silence au cimetière
respect des morts et des vivants
les cyprès veillent
ABC
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Commentaires
Je n'aime pas trop les cyprès mais décrits comme tu les décris je les trouve beaux. Bon weekendBonjour Annick,
Si près des hommes sont les cyprès que l'on se demande si eux n'ont pas rencontré Dieu !
Merci pour ces jolis mots et mes amitiés.
Annie
Une belle ode aux cyprès, un arbre que j'aime beaucoup qui veille sur les tombes au chant des cigales... c('est très joli.
Un contrat bien rempli
Très beau haïbum pour Monsieur cyprès qu'on aperçoit toujours de si loin
J'aime beaucoup les cyprès quand ils ponctuent le paysage comme dans le Tarn, le Gers ou en toscane, ils sont comme des phares, des guides sur le chemin et tu leur as rendu un très bel hommage!
Comme des veilleurs de calme et de sérénité dans les grands jardins de solitude, jour et nuit, ils s'élancent vers le ciel !
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C'est pas gai gai chez toi ce matin, les cimetières je fais un peu un blocage... mais j'aime bien les poings fermés de ton cyprès