• Lettre au Père Noël :

    Laura en capitaine, nous demande comment se passe le troisième jour des week-end prolongés.


    Problématique du troisième jour quand les circonstances vous oblige à passer du sud au nord de Paris pour rentrer chez vous : partir tôt ou partir très tard pour espérer éviter les bouchons sur la route, ou encore s’accorder une journée supplémentaire pour rejoindre ses pénates ?
    J’ai connu pendant de nombreuses années ce dilemme, et ai testé les trois solutions, aucune des trois n’est idéale, au point parfois d’en choisir une quatrième, ne pas perdre le bénéfice de ce long week-end en restant peinard chez soi, mais loin des siens…

    Aujourd’hui, je suis dans la position de celle qui reçoit et n’a plus à se déplacer… C’est plus confortable à condition d’être prévoyante. tolérante et patiente… Ceux qui sont venus se posent la même question que moi auparavant.
    Comme la tendance d’aujourd’hui est de ne choisir qu’à la dernière minute, je passe la journée dans l’expectative : déjeunerons, déjeunerons pas ? Dînerons, ne dînerons pas ? Avec le sourire en prime, heureuse d’avoir pu profiter de leur bobine…

    Vive le troisième jour qui a permis d’en passer deux tranquilles !!! wink2

    ABC


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  • Lettre au Père Noël :

    Laura en capitaine, nous demande une poésie évoquant le mot Pâque

    Je prends le mot dans sa signification de passage, et choisis la rediffusion d'un texte écrit il y a plusieurs années :

    Le pont :

    D’une rive à l’autre
    Un pont
    ……..
    Où va-t-il ?
    D’où vient-il ?
    Pourquoi faudrait-il
    Aller de ville en ville ?
    Place au mystère
    Place à l’imaginaire
    La voie est ouverte
    La trace est offerte
    Un train tout à l’heure,
    Passant à toute vapeur,
    A emmené sa cargaison
    Se perdre à l’horizon
    Quelques voyageurs
    Partant de bonne heure
    Ont tenté l’aventure
    En pleine nature
    Et lui, cahin-caha,
    Allant à son pas
    Là-bas tout là-bas
    D’où l’on ne revient pas
    Sans hésitation
     A franchi le pont
    Minuscule piéton
    Simple vagabond
    ………
    D’une rive à l’autre
    Un pont

    ABC


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  • Lettre au Père Noël :

    Durgalola, pour un jeudi poésie "animaux" 

     

    Un animal des animaux
    Du papier calque et des pinceaux
    Cinq pattes, trois ailes sur le dos
    Une trompe, un bec d’oiseau
    Dix petites cornes d’escargot

    Sans queue ni tête
    Trop rigolo

    Un animal des animaux
    Sur mon vitrail
     Un « z'animaux »

    ABC


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  • Lettre au Père Noël :

    Durgalola à la barre, avec quelques beaux mots imposés (ceux en caractère gras):

    « La mer qu’on voit danser au fond des golfs clairs », résonnait en écho avec sa mère qui fredonnait en gardant les pieds sur terre. Elle savait qu’en un monde en constante mutation, la sagesse était de poser son regard sur les autres avec saine compassion. La lumière se dégageant de son être, ruisselait comme une source au centre de son habitation.
    Malgré les années écoulées, elle entend encore le son de la voix maternelle tinter à son oreille quand fidèle à son éducation, elle chantonne en restant à l’écoute de ceux qui vivent en sa maison… »

     

    ABC


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  • Lettre au Père Noël :

    Les Cabardouche tiennent fermement la barre,
    Papy tricote
    décrire la scène en utilisant les verbes suivant :
    barguigner
    renauder
    vermiller
    écuisser
    musser
     

    Papy tricote, défi 247 : 
               tableau de François Cabardouche

    Mon papy est hyper-actif, sans barguigner, dés l’aube, le voilà sur pieds. Tout en renaudant, il chasse la gente ailée pour l’empêcher de vermiller en son potager.
    Après son petit déjeuner, il bûcheronne, écuissant chênes, hêtres et autres châtaigniers, pour compléter la réserve du bûcher. Cet hiver, il faudra bien se chauffer.
    Mais à l’heure de la sieste, cet instant sacré m’est consacré. Mon papy, en toute intimité, s’accorde le temps de tricoter notre complicité, me berçant tendrement au creux de son bras musclé.
    Papy ne renaude plus, mussé derrière sa carapace faussement blindée, c’est l’heure de me cajoler.
    Je me suis assoupi. Sous le regard attendri de mamie, les aiguilles s’agitent dans les grosses mains calleuses de l’homme de sa vie. Elle sourit, heureuse.
    Petit bout de rien construisant mes premiers liens, maille à maille, le don de leur amour en héritage ! 


    ABC

    (texte publié à l'avance, blog en pause)


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