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Au fil des livres :
Auour Ava Olafsdottir : « Eden »
Auteur islandaise, née à Reykjavik en 1958.
Roman traduit par Eric BouryAlba voyage aux 4 coins du monde pour des colloques sur les langues en voie d’extinction. Professeur de langue, elle relit des œuvres littéraires pour une maison d’édition. Pour compenser l’empreinte carbone de ses nombreux voyages en avion, elle calcule qu’elle doit planter 5.600 arbres. Elle achète une grande parcelle de terrain, une maison et commence l’aventure, avec les réactions de son père et de sa sœur, les commentaires des gens du village et de son voisin éleveur de brebis.
Elle se lie d’amitié avec un jeune migrant doué en langue et prêt à absorber tout le dictionnaire…Une ode aux mots, une façon de montrer qu’il est possible de déjouer les paradoxes de l’existence et de se réinventer.
Écriture souple passant facilement du coq à l’âne. Une découverte sympa !Antonine Maillet : « Madame Perfecta »
Dans ce récit écrit sur le fil tendu de l’émotion, Antonine Maillet ravive la mémoire de celle qui a tenu la barre de sa maison durant vingt ans.
Les souvenirs du quotidien qu’elles ont partagés, dans le rire comme dans les larmes, se mêlent aux confidences peu à peu dévoilées de l’attachante espagnole.Un bon moment de lecture.
Eric de Kermel : « La traversée des lumières »
Des plaines de l’U.R.S.S. où il est né en passant par les plus grandes villes d’Europe, de la grâce de l’île de Brehat jusqu’aux paysages sublimes de l’Himalaya, le destin, hors normes, de Vadim brosse aussi celui du XXème siècle troublé.
Le meurtre de son père et sa passion pour les échecs vont le conduire à la gloire et à l’exil dans une quête éperdue de lui-même. Le mystérieux regard d’une femme l’amènera à découvrir les hautes lumières du Tibet, la vérité de la nature et le secret de son enfance.
Une quête qui nous fait voyager, nous interroge sur le mystère de la vie et l’importance fondamentale des liens humains et de la nature.
Belle lecture !Louise Erdrich : « La Sentence »
Prix Femina du roman étranger.
Ce roman étrange nous plonge dans les rapports difficiles des américains blancs et des amérindiens avec leurs diverses tribus et croyances, et tous les problèmes de racisme et d’intolérance. A travers la vie perturbée et tellement complexe de Tookie, qui ignore ou veut ignorer jusqu’à son vrai nom de naissance.
Drogue, prison, littérature et rites amérindiens, en passant par esprits et fantômes, ce roman nous fait naviguer avec des personnages qui se cherchent et essaient de construire leur vie, non sans difficultés et contradictions.
Une lecture parfois un peu compliquée, mais intéressante. Je le conseille, cela vaut le coup d’aller au bout.ABC
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Commentaires
J'ai lu le premier dans le cadre d'une sorte de rallye lecture organisé par notre médiathèque, 4 romans, 4 romans policiers, 4 BD, 4 livres de poésie. J'avoue que j'ai eu du mal à entrer dans le livre, je me suis accrochée et finalement j'ai beaucoup aimé cette histoire de planteuse d'arbres qui m'a fait penser à Giono sauf que les intrigues sont multiples. On dirait une broderie dont on suit le dessin avec plaisir, je ne le classerai cependant pas en premier des 4 romans, mes préférés étant Veiller sur elle de Jean Baptiste Andréa et un simple dîner de Cécile Tlili. Je note tes lectures , bises et bonne soirée
A part Louise de Erdrich que je ne connais pas, j’ai lu chacun de ces auteurs mais pas ces livres. J’ai beaucoup aimé Rosa Candida de Olafsdottir, et je m'étais bien amusée à la lecture (un peu difficile) de Pélagie la Charette, Goncourt 1979. La librairie de la place aux herbes de Kermel est une jolie distraction. J’ai donc noté tous ces titres, merci. Je suis ravie de te retrouver, il y avait trop longtemps ! Anne
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Merci pour les infos lecture.... ;-)