-
Amertume :
Amertume
Brouille en brouillard
Le soleil boude
Les vagues ondulent
Et de son âme malade
Le roc couvert d’algues
Laisse couler
Au bord de sa mémoire
Le sillon bleu
D’une larme de mer
Silhouette
Dans la brume
Jardinier des côtes
Statue des vents
suppliant Triton
De dompter
L’insouciance humaine
Et la colère marine
Au loin se perd
Le son plaintif
D’une corne de brume
ABC
-
Commentaires
Magnifique atmosphère marine dans ton poème. Bravo. Bon week-endQuand la vague se meurt sur les côtes océanes
que le ciel du couchant se mire dans le bleu
flottent un moment de paix , d'effleurements marins
d'écritures magiques qui sillonnent nos pas ...
C'est vrai que l'on peut y voir la mer dans ce tableau et aux ramasseurs de varech ou de ces algues toxiques et alors il pleure son cheval mort
"Au loin se perd
Le son plaintif
D’une corne de brume"Des mots qui décrivent bien toute l’atmosphère de ton poème
où l'on entend les sanglots de l'océan qui pleure au creux de ses vagues son "âme malade"
J'aime ton jardinier de l'océan...
Merci pour cette magnifique page pour l'herbier.
Bisous et douce journée.
Ajouter un commentaire
ça sent la Bretagne
Quand les vagues se chahutent
Et jouent avec l'âme
Bonne journée ...