• Parfum du jour :

     

    Funambule :

     

    Artiste peintre
    mi Van Gogh, mi Chagall
    rencontre nocturne


    Au milieu de mes rêves, j’ai croisé un drôle d’artiste, ce n’était ni lui, ni l’autre. Juste un funambule, jongleur de couleurs au pays de la lune.


    Planètes en palettes
    en son cirque noctambule
    visiteur des songes


    Mon sommeil m’aurait-il trompé ? Serais-je en présence d’un allumeur de réverbères ? Petit Prince où es-tu ? Pourrais-tu éclairer ma lanterne ?


    Ni d’ici ni d’ailleurs
    voyageur de mémoire
    almanach des rêves


    A l’aube, lentement, il s’éclipse, le soleil darde ses premiers rayons. Ma pendule intérieure ordonne ses souvenirs. Seule la nuit permet de brouiller les cartes de nos coups de cœur artistiques.


    ABC


    13 commentaires
  • Rentrée :

     

    Arbres dénudés
     sous leur manteau de neige -
    j'enfile mon bonnet

    ***

    Nos frênes aux branches nues
    s'exposent aux rigueurs hivernales
    parés de mésanges

    ***
    déshabillés
    sous les coups du pic-épeiche
     l'écho des arbres

     

    ABC


    18 commentaires
  • Pour le défi 03 d'Au fil des vues : 

    jouer avec les ombres :

     

    les ombres :

     

    les ombres :

     

    les ombres :

     

    ABC

    (même quand je ne le note pas, pensez à cliquer sur les photos)


    14 commentaires
  • Lettre au Père Noël :

     Une poésie que je connais par cœur et que j'aime particulièrement :

     L’automne

    Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure !
    Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
    Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature
    Convient à la douleur et plaît à mes regards !

    Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire,
    J’aime à revoir encore, pour la dernière fois,
    Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
    Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois !

    Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire,
    A ses regards voilés, je trouve plus d’attraits,
    C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire
    Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !

    Ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie,
    Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui,
    Je me retourne encore, et d’un regard d’envie
    Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui !

    Terre, soleil, vallons, belle et douce nature,
    Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ;
    L’air est si parfumé ! la lumière est si pure !
    Aux regards d’un mourant le soleil est si beau !

    Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie
    Ce calice mêlé de nectar et de fiel !
    Au fond de cette coupe où je buvais la vie,
    Peut-être restait-il une goutte de miel ?

    Peut-être l’avenir me gardait-il encore
    Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ?
    Peut-être dans la foule, une âme que j’ignore
    Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu ? …

    La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ;
    A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ;
    Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu’elle expire,
    S’exhale comme un son triste et mélodieux.

    Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques

     

    Précision pour le second jeudi poésie, il s'agit de quelque chose que l'on aime vraiment (ni une personne, ni un animal)

    ABC


    17 commentaires
  •  

    Clair-obscur :

     

    Promenade hivernale

    entre pré et ciel

    quelques bancs lumineux

     

    ABC


    22 commentaires