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Vor der Bäckerei - Alvaro De Taddéo
Le bonheur de cet hiver d’enfance ne fut pas tant la beauté de la vitrine, que nous contemplions en gourmandise, que la joie du partage.
Sur le chemin de l’école nous étions deux ne faisant plus qu’un, complices sereins et joyeux.
L’hiver a fait place au printemps. L’été est venu. Tu es parti. Je suis restée.
Une à une, les années se sont écoulées et, quand tombe la neige, devant cette même vitrine, qui n’a pas beaucoup évolué, je me demande encore, je me demande toujours, si tu m’as oubliée.ABC
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vendeur ambulant
gobelets de fraises ou de cerises -
touristes appâtés
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Macédoine du jour
en jeunes pousses potagères -
dansent des fines herbes
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Cure d'artichauts
la Bretagne dans mon assiette
se déshabille
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Traces du larcin
sur les lèvres et les mains -
coulis de fruits rouges
ABC
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Un autre monde
- S’il doit être autre, autant qu’il soit meilleur. Pire serait sûrement une mauvaise chose.
- Crois-tu ?
- Non je ne le crois pas, je l’espère… Une espérance peut en valoir une autre, la mienne va vers le simple, le beau, l’aimable.
- C’est simple, en effet !
- À dire, oui, à vivre, je ne sais pas.
- En doutes-tu ?
- L’homme est complexe, il se complait dans la complexité. Lui offrir la simplicité, même sur un plateau d’argent, sur une prairie verte, sur un champ d’étoiles ou sur un lac bleu, lui semblera étrange, trop facile, et pourtant…
- Pourtant ?
- À quoi bon changer le monde, si ce n’est pour le rendre plus souriant, plus accessible, plus heureux.
- Naïve ?
- Non, poète !
Mon monde serait un nid d’oiseaux, sur un cerisier en fleurs. Le ciel y serait d’azur, la pluie réconfortante et cristalline. Les nuits sous la pleine lune seraient peuplées de rêves mélodieux, au son d’un piano joué à quatre mains, une noire, une blanche, une jaune, et l’autre rouge, pour unir les nations. J’y naîtrais chanson, au bras d’un troubadour. N’entends-tu pas la joie qui se propage dans ce monde sans nuage ?
- Folie utopique et déraison irréaliste.
- Tu vois, si déjà toi, tu n’y crois pas, comment convaincre les autres ?
- En gardant les pieds sur terre.
- Alors, à quoi bon ? Je préfère mon doux délire impromptu.ABC
(une reprise)
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Mes vagues sont andains
ondulations passagères
au pays des Montagnes du Matin
couleurs printanières
odeur de foin
ABC
(Je ne vous conseillerais jamais assez de cliquer sur les photos
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De la détente en poésie au jardin des mots il n'y a qu'un clic à faire pour me rencontrer
à l'abri des mots et des photos
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pour les voir au mieux
cliquez sur les photos
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