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À la barre Enriqueta qui nous fait revenir vers les premiers défis
j'ai retrouvé mon texte écrit pour le défi 40, lancé par Jill Bill
et ma fidélité pour mon chocolat n'a pas changé
je le republie donc, aujourd'hui
Cher Chocolat,
Comment te dire, à toi qui ne pourras me lire, les instants de bonheur versés dans mon cœur et berçant ma mémoire.
Certains ont un nounours ou un jouet fétiche, moi, toute petite, je t’ai eu « Chocolat » . Au cours des années, je t’ai dévoré :
« Non ! je ne suis pas
Si gourmande que ça ! »
Je te connais par cœur, tu fus et restes mon enchanteur… Au fond du couloir, dans une grande armoire soigneusement rangé, je peux, sans hésiter, venir te retrouver, « Mon Ami Chocolat » *
Ma fidélité tient dans un engagement que je t’ai fait enfant : ne jamais t’oublier, toujours te garder. Je respecte mon engagement avec émotion et sincérité à travers les années.
Est-ce toi qui m’a donné le goût de versifier ?
*« Mon Ami Chocolat », Royer - Le Selve, Collection Farandole, Casterman (1953), livre chéri de ma petite enfance.
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Dans sa coquille
solitaire
Crystal
Sommeille
Sous le soleil
en attendant
que sonne l'heure
ABC
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(un petit clic sur chaque photo)
Chaque parcours
raconte une histoire
en silence
la montagne
nous en livre le secret
ABC
Merci à tous ceux qui sont venus lire et commenter photos et textes la semaine dernière
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Je pose ici ma dernière pierre
en attendant le mois d'avril et son nouveau thème
Trait d’union :
Sur elle
L’oiseau sautille
Sous elle,
Le vers frétille
Entre ciel et terre
La pierre,
En trait d’union
Le premier s’envole
Le second s’enterre
Union précaire
En perdant son trait
La pierre s’endurcit.
ABC
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Dur, comme pierre :
La tête se baisse, le front se plisse, les yeux noircissent, un mur de pierres se bâtit solide et fier…
Lentement, je tourne les pages du livre d’images. J’attends…
Le ciel s’obscurcit, la tension monte.
J’attends.
L’instant est grave, tout est figé, bloqué, verrouillé.
J’attends…
Je commence à lire :
Trois lapins
De bon matin
Sur le chemin
Juste un bruit
Ils sont partis
Je lis :
Deux lapins
L’après-midi
Dans la prairie
Jase la pie
Ils s’enfuient
La tête se relève, le front se détend, le regard s’éclaircit, un léger sourire pointe au creux de la bouche, une à une les pierres du mur s’effritent…
Voyant, sans regarder, je lis :
Un lapin
Tout chagrin
Sans copain
Quand vient le soir
Broie du noir
Une tornade affectueuse se jette à mon cou.
Je finis ma lecture :
Plus de lapin
Dans la nuit
Endormi
Mon rêve trotte
Et grignote
Dame carotte !
Je tourne la page et ensemble, nous comptons les lapins.
Dehors, l’orage éclate, au loin…
ABC
Merci à ceux qui ont participé de le mentionner en commentaire
je reviens bientôt pour vous lire
(texte publié en absence)
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