-
À la barre des croqueurs, Lénaïg qui propose une évasion
L’enfant prit sa plume, la trempa dans l’encrier et écrivit :
Un garçon assis par terre
Concentré et fier
En rangeant son cartable
Récitait une fable
Son chien juste derrière
L’écoutait débonnaire
Mamie devant sa porte
Des pigeons, balayait les crottes
Nous étions lundi
Le ciel boudait bas et gris
Voyons dit la maîtresse
En secouant ses tresses
Quelques vers
Écrits de travers
À l’encre noire
Ne composent pas une histoire
La fenêtre était ouverte
Sur les près d’herbe verte
Douceur et petits pas
L’enfant s’échappa
En une escapade
Clôturant sa ballade
ABC
20 commentaires -
Crédit photo : Cacoune
Les trois coups résonnèrent
Le décor était planté
La scène restait vide
Dans le plus grand silence
Se célébrait l’absence
Ainsi se déroulait le préambule
D’une pièce trop sombre
Dont pour la première fois
J’étais le seul et unique acteur
Un long monologue
Qui claquait la porte
À l’obscurité
Pour faire naître
La couleur
Les spectateurs étaient tendus
En attente du premier acte
Perdu dans mon trac
Assis dans ma loge
La bouteille était vide
Je l’avais bue jusqu’à la lie
Une toile d’araignée
Envahissait ma mémoire
Mon texte s’était échappé
Dans un trou noir
La scène restait vide
Dans le plus grand silence
Le rideau tomba
Sur ma déchéance
ABC
Pour le sujet de la semaine des Impromptus littéraires
(texte programmé, en absence)
14 commentaires -
Quelques rabatteurs
dans les fourrés un sanglier
- jeu de cache-cache
des coups de fusil résonnent
ce n'est plus un jeu
ABC
En lien avec le coucou de Marie-Alice
13 commentaires -
À partir d'aujourd'hui et jusqu'au 6 octobre
ce blog est en roue libre
quelques articles programmés
la porte grande ouverte
Vous pouvez vous y promener à votre aise
À chaque fois que je le pourrais
je viendrais vous faire un petit coucou
ici ou chez vous
À très bientôt
ABC
16 commentaires