• Edmond, défi 195 :

    Au gré du souffle du vent :

     

     Avec Josette comme Capitaine

    une illustration et quelques mots obligatoires

     

     

    Ce matin-là au chant du coq, leurs rêves d’avenir se sont éteints… Leur petit bonheur campagnard s'est enfui au son du glas. La tristesse a envahi la maison avec les premières lueurs du jour. Adieu leur petit coin de ciel bleu !

    L’aîné a enfilé ses chaussures cloutées, endossé son sac de l’armée, et sans même se retourner est partie se battre pour la patrie…
    L’attente est longue, l’attente est interminable, inlassablement leurs doigts comptent un jour de plus sans nouvelle… La tristesse a posé son couvercle d’amertume sur leur vie quotidienne.
    Demain peut-être, ils n’y croient plus vraiment. Ils désespèrent…

    Edmond est resté auprès du père et de la mère, ses yeux bleus ne brillent plus, sa chevelure de feu ne parcourt plus les prairies. Il ne va plus à l'étang écouter le chant des grenouilles et des crapauds. Il n'ira pas, comme chaque année, ramasser le houx pour fabriquer la couronne de l'avent. il se sent seul, si seul, lui aussi voudrait partir... il ne peut le leur dire, enfermé sur lui-même, il se tait...

     

    ABC


  • Commentaires

    1
    Lundi 20 Novembre 2017 à 06:55

    BOnjour Annick. Ce texte est très beau et émouvant et évoque pour moi une époque où j'ai vu partir le frère de ma mère pour la guerre d'Algérie... Tristes souvenirs

    2
    Lundi 20 Novembre 2017 à 07:01
    Très émouvant. Heureusement pour lui il est trop jeune. Merci pour ce beau texte. Bisous
    3
    Lundi 20 Novembre 2017 à 07:07

    Une sombre période que celle qui offrit ses enfants à la Mère Patrie....

    4
    Lundi 20 Novembre 2017 à 09:43

    Voilà pourquoi ! ... Je suis émue, c'est si vrai, si poétiquement écrit que j'ai envie de me mettre en colère aussi ! Bises, Annick.

    5
    Lundi 20 Novembre 2017 à 09:46

    On parle souvent de l'atroce attente des parents qui ont un enfant sur le front

    on dit moins combien frère ou soeur souffrent de cette absence qui en les privant des jeux complices avec le frère ainé les prive aussi des rires et des douces attention des parents.

    Beau texte ABC

    6
    Lundi 20 Novembre 2017 à 09:54

    tu as ressenti l'impression que j'ai eu lorsque j'ai photographié ce tableau la tristesse de 3 personnages endeuillés...

    finalement hier soir j'ai tout chamboulé !

    Merci Annick pour ta belle participation

    7
    Marie de Cabardouche
    Lundi 20 Novembre 2017 à 10:16

    Interprétation très juste d'une atmosphère où les cœurs sont lourds, merci ABC de la part des Cabardouche.

    8
    Lundi 20 Novembre 2017 à 10:28

    Alors il faut que tu ailles voir le dernier film de Albert Dupontel. "au revoir la-haut "

      • Lundi 20 Novembre 2017 à 11:01

        j'ai lu le livre cela me suffit, je n'irai pas voir le film...

    9
    Lundi 20 Novembre 2017 à 11:31

    Séquence émotion  : un beau thème   et une belle interprétation  de ce tableau . On sent la tristesse. Beaucoup de parents sont passés par là , hélas.

    Bonne semaine  à toi

    10
    Lundi 20 Novembre 2017 à 12:44

    Magnifique texte su l'attente d'un enfant parti à la guerre et la culpabilité du plus jeune qui ne peut y aller. J'ai beaucoup aimé. Merci Annick.

    11
    Lundi 20 Novembre 2017 à 14:14

    belle interprétation!!!

    muchos besos

    tilk

    12
    Lundi 20 Novembre 2017 à 15:14

    joli texte mais que c'est triste.....

    bisous

    patricia

    13
    Lundi 20 Novembre 2017 à 16:44

    merci pour ce texte émouvant, nous rappelant la grande guerre. Les villes et villages affichent à leur fronton, les si nombreux disparus. 

    Je comprends l'enfant voulant servir son pays et se croyant mis à l'écart.

    Bonne soirée

    14
    Lundi 20 Novembre 2017 à 17:33

    quel beau texte court mais  plein de sentiments divers  bravo  !

    bonne fin de journée  je n'arrive pas à mettre  mon blog actif, celui qui figure en haut est un figé pour mettre mes "ouvrages"yes

    http://mariechevalier.over-blog.fr/

    15
    Lundi 20 Novembre 2017 à 19:06
    colettedc

    Comme ton texte est touchant et beau, Annick ! Bonne soirée de ce lundi ! Amitiés♥

    16
    Lundi 20 Novembre 2017 à 19:42

    Un très beau texte, Dieu merci nous n'avons pas connu cela mais le mal est sournois et l'histoire est un éternel recommencement

    bises et bonne soirée

    17
    Lundi 20 Novembre 2017 à 21:14

    Une tres belle interprétation de ce tableau il est vrai que l'atmosphère qu'il dégage est pesante .  J'aime beaucoup ton analyse .

    Bonne soirée 

    bisous 

    18
    Lundi 20 Novembre 2017 à 21:36
    erato:

    Un texte magnifique , tu as su faire ressortir la tristesse du départ , de l'attente , dans tes mots.  Cette atmosphère est touchante et prenante .

    Belle soirée, bises Annick

    19
    Mercredi 22 Novembre 2017 à 12:31

    Partir serait terrible pour les parents... Mais rester est-ce une bonne chose pour cet adolescent ?

    Magnifique récit qui traduit si bien la tristesse de ce tableau.

    L'absence est bien là.

    Passe une douce journée. Bisous.

    20
    Mercredi 22 Novembre 2017 à 22:38
    DDD59

    C'est une histoire très émouvante qui se fait l'écho d'un triste anniversaire. Cent ans déjà arf

    Bisous .

    Domi.

    21
    Vendredi 24 Novembre 2017 à 23:41

    Il est vrai que le tableau n'inspire pas la gaité !

    Magnifique récit, qui exprime si justement l'atmosphère lourde et pesante dans l'attente mortelle de nouvelles concernant son enfant parti sur le front .... atmosphère qui doit peser terriblement sur le petit qui reste !

    Et comme le frère ainé est souvent le héros, normal que le petit veuille le suivre...

    Bisous ABC

    22
    Dimanche 26 Novembre 2017 à 11:56

    Un texte émouvant. Oui il n'est pas vrai de dire qu'en 14 ils partaient la fleur au fusil ... 

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :